Peut-on descendre d'un Roi ?
Les statistiques estiment que 9 français sur 10 descendent d'un Roi.
Les familles nobles reconstituent plus facilement cette ascendance prestigieuse, mais elles ne sont pas les seules!!
Tous les fils et filles de roturiers, laboureurs, charretiers et ouvriers, commerçants et bourgeois, descendons de l'un d'entre eux , encore faut-il arriver à le prouver ! Et cela ne peut se faire que par les femmes, il suffit alors de chercher !!
Peu d'impôts,des pouvoirs d'administration et quelques passe-droits mais la preuve des ces privilèges fait l'objet d'une constante surveillance.
La Couronne débusque et punit les faux nobles par des enquêtes sévères.
Ces enquêtes de noblesse sont très bien conservées par les services d'archives publiques et elles ont permis aux généalogistes de remonter certaines familles au delà de l'an 1000.
D'où l'intérêt de pouvoir raccrocher une branche à la noblesse, car à partir de la 10ème génération, l'un de vos 1023 ancêtres est forcément issu de la noblesse.
A savoir la particule n'est pas toujours synonyme de noblesse.
Théoriquement nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, et ainsi de suite.
Or si l'on estime à 45, le nombre de générations qui nous séparent de Charlemagne , chaque français aurait aujourd'hui 16 0000 milliards d'ancêtres théoriques contemporains de l' Empereur.
Mais attention,
Tous des descendants de Charlemagne ?
« Voilà qu'elle est bonne la question !... Mais si le monsieur la pose ; c'est qu'il doit bien avoir une réponse ! ».
Une seule certitude... On descend tous de « l'Arbre » mais duquel ? ... Lucy ?... Noé ? etc. Et jusqu'à nous, « y en a des branches qui ont cassé », car on a jamais vu autant de monde se passionner pour la généalogie... Moi le premier ! Mais nos motivations au départ sont souvent diverses :
à la recherche de « sang bleu », ou du lien avec tata Marcelle - fille cachée du boucher et de la boulangère de Ouchnoque-en-crétoise - qui a hérité de la centaine d'euros gagnée à la grande loterie organisée par le village voisin, il y a 25 ans, et transmise par ses parents (et bien sûr « sans descendance, la tata... »)
On dira que ma motivation était plutôt celle de la dernière hypothèse et que la recherche généalogique m'a permis de retrouver la filiation maternelle (faute de celle du père) du côté de la Belgique et de comprendre l'abandon.
Le plus comique, c'est que maintenant ce ne sont pas moins de 55 liens de parenté qui me relient à Charlemagne. Et comme je disais à une connaissance mon embarras (Ben oui, j'étais bien content de boucler mon histoire familiale avant que ce pépin n'arrive... Ah ! Ah ! Ah ! ... Pépin ... Charlemagne...), il m'a rassuré en me disant : « Mais on descend tous de Charlemagne ! ». Comme je lui ai répondu : « On descend tous aussi de Lucy... ». Faut-il encore le vérifier, du moins pour Charlemagne. Enfin, une ascendance que nous partageons probablement tous quand on voit la quantité de fillot(e)s que « Pépé Charles » (je peux bien l'appeler ainsi maintenant qu'il est de la famille) a eu avec ses partenaires. Et puis, troublions de troublions engendrant des troublions, et donc des troublions alliés se mélangeant à d'autres troublions sur 38 générations, on arrive bien forcément à nous.
Bref, mes soucis n'ont fait que commencer quand j'ai voulu m'intéresser à l'ascendance de notre « Papé » (forcément ce sont nos ancêtres aussi et là on remonte haut dans « l'Arbre » de quoi se ramasser une bonne gamelle) :
D'une part, mon logiciel de généalogie a saturé et a rendu l'âme (comme quoi les petites généalogies ne font pas tout le temps l'unanimité et la fiabilité de certains logiciels... Et vu qu'en ce moment beaucoup de généalogistes découvrent, comme moi, qu'ils descendent du grand Charles, les logiciels ont intérêt à être plus performants à l'avenir)... mais, par chance, j'ai pu récupérer le « gedcom » ;
D'autre part, mon petit livre d'histoire familiale, qui devrait voir le jour avant ma mort si tout va bien, va finalement se transformer en un véritable « annuaire généalogique filiatif » (mais je me suis résolu à ne pas y insérer les numéros de téléphone)... De plus, je zappe le côté historique si souvent rabâché à l'Ecole. La faute à qui ?... Je vous le demande ! Mais bon, les puristes et au moins 4 156 123 cousin(e)s (je ne nous ai pas tous recensés) et donc tous descendants de Charlemagne vous confirmeront que c'est « pépé Pépin le Bref » le fautif et non « pépé Charlemagne » qui a créé l'Ecole.
Enfin, dès mon plus jeune âge, la question du « sang bleu » fut à l'origine de ma première véritable interrogation - d'ailleurs sans connaître le sens de l'expression. Comme vous aussi ! Si ! Si ! Souvenez-vous ! lorsque l'on se coupe par inadvertance une petite veine bleue... et, surprise, de voir du sang rouge en sortir..
Tout ça pour vous dire que même si on saigne « rouge », nous avons tous du « sang bleu »... D'ailleurs jusqu'à preuve du contraire, y compris pour « Pépé Charles », nous descendons tous des premiers Homos sapiens sapiens... Et puis, ce « sang bleu » existait déjà à la Préhistoire ; le « sang bleu » s'est même souvent matérialisé avec « la loi du plus fort ».
Alors « Tous descendants de Charlemagne ? ». Y'a plus qu'à vérifier en vous rendant tous à vos « Arbres », à vos archives privées ou publiques et autres sources d'informations.
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