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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:03

Peut-on descendre d'un Roi ?

 

Les statistiques estiment que 9 français sur 10 descendent d'un Roi.

Pour prouver plus facilement cette descendance , faites votre généalogie par les femmes.

 

Pourquoi ? Parce que l'histoire d' une famille se transmet généralement par les hommes et que si vous descendez d'un Roi, c'est certainement pas les femmes, et aussi parce que 1000 ans vous en séparent !!!

 

Comme descendant "direct" de Charlemagne, les généalogistes ne voient guère que l' archiduc Otto von Habsbourg et encore........... !!!!

 

Mais pour descendre directement de l ' Empereur, combien de descendants indirects ? Considéré comme le "Père de l' Europe", Charlemagne se retrouve inlassablement dans la plupart des généalogies au delà du 17ème siècle.

 

La certitude est là, nous descendons tous des rois ! Mais comment s'en assurer?

 

Les familles nobles reconstituent plus facilement cette ascendance prestigieuse, mais elles ne sont pas les seules!!

Tous les fils et filles de roturiers, laboureurs, charretiers et ouvriers, commerçants et bourgeois, descendons de l'un d'entre eux , encore faut-il arriver à le prouver ! Et cela ne peut se faire que par les femmes, il suffit alors de chercher !!

Pour la plupart des familles ordinaires, la généalogie ne remonte qu'aux années 1650 et il est impossible sauf pour les familles de la noblesse de remonter au delà.

 

 

Etre noble sour l' Ancien Régime est une position très favorable.

 

Peu d'impôts,des pouvoirs d'administration et quelques passe-droits mais la preuve des ces privilèges fait l'objet d'une constante surveillance.

La Couronne débusque et punit les faux nobles par des enquêtes sévères.

Ces enquêtes de noblesse sont très bien conservées par les services d'archives publiques et elles ont permis aux généalogistes de remonter certaines familles au delà de l'an 1000.

D'où l'intérêt de pouvoir raccrocher une branche à la noblesse, car à partir de la 10ème génération, l'un de vos 1023 ancêtres est forcément issu de la noblesse.

Mais attention, de fil en aiguille, il faut passer de la noblesse provinciale à la noblesse de cour avant d'atteindre les familles royales.

 

 

A savoir la particule n'est pas toujours synonyme de noblesse.

Par ailleurs elle n'est qu'une annexe du nom et ne se prononce pas lorsque le nom est isolé.

 

 

Jadis les unions entre cousins sont fréquentes et ces mariages consanguins réduisent considérablement le nombre réel d'ancêtres.

 

 

Théoriquement nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, et ainsi de suite.

Or si l'on estime à 45, le nombre de générations qui nous séparent de Charlemagne , chaque français aurait aujourd'hui 16 0000 milliards d'ancêtres théoriques contemporains de l' Empereur.

Comme c'est forcément impossible, c'est que nous sommes forcément tous cousins !!!!

 

Mais attention,

Les mariages entre cousins font varier considérablement le taux d'implexe qui est le rapport entre le nombre réel d'ancêtres et le nombre théorique.

 

 

Ainsi Charlemagne apparaît 500 fois dans l'ascendance de Saint Louis dont il n'est pourtant séparé que par 12 générations !!!

Tous des descendants de Charlemagne ?

 

Vaste problème qui taraude l'esprit de nombreux généalogistes. Cet article, teinté d'humour, n'apporte pas une réponse ferme et définitive, mais tend à montrer, à travers une recherche généalogique vécue et classique, que la filiation en question est possible. Ici, les alliances, aux XVe et XVII.

 

  mardi 1er janvier 2008, ci-dessous, article rédigé par Alexandre Dumont-Castells.

 

 

Vaste problème qui taraude l'esprit de nombreux généalogistes. Cet article, teinté d'humour, n'apporte pas une réponse ferme et définitive, mais tend à montrer, à travers une recherche généalogique vécue et classique, que la filiation en question est possible. Ici, les alliances, aux XVe et XVIIe siècles, de deux ancêtres roturiers, un cultivateur et un poissonnier, avec deux filles de nobles désargentés de province confortent, avec sources à l'appui, cette ascendance impériale.

« Voilà qu'elle est bonne la question !... Mais si le monsieur la pose ; c'est qu'il doit bien avoir une réponse ! ».

Une seule certitude... On descend tous de « l'Arbre » mais duquel ? ... Lucy ?... Noé ? etc. Et jusqu'à nous, « y en a des branches qui ont cassé », car on a jamais vu autant de monde se passionner pour la généalogie... Moi le premier ! Mais nos motivations au départ sont souvent diverses :

à la recherche de « sang bleu », ou du lien avec tata Marcelle - fille cachée du boucher et de la boulangère de Ouchnoque-en-crétoise - qui a hérité de la centaine d'euros gagnée à la grande loterie organisée par le village voisin, il y a 25 ans, et transmise par ses parents (et bien sûr « sans descendance, la tata... »)

ou encore de l'enfant abandonné à l'assistance publique par une pauvre mère et dont on cherche à savoir d'où venait le pépé et qui était cette mère... etc.

 

On dira que ma motivation était plutôt celle de la dernière hypothèse et que la recherche généalogique m'a permis de retrouver la filiation maternelle (faute de celle du père) du côté de la Belgique et de comprendre l'abandon.

Une longue parenthèse de 15 ans a été inscrite dans mes recherches et pour cause ; le laborieux dépouillement des minutes notariales du XVIe siècle jusqu'à je ne sais où... Pfff ! Galère (C'est encore pire que d'éplucher des patates, mais en plus cérébral, voyez ?). Alors forcément, je me suis tourné vers internet... Un outil formidable, en me disant bien que depuis « mémé Lucy » y en avait bien un qui devait avoir - faute de branches - un rameau voire une brindille en commun avec moi.

 

Finalement, j'ai découvert que ceux qui étaient vernis et qui avaient du sang (dit) « Bleu » remontaient grâce à la généalogie médiévale et antique assez loin dans le temps (mais sans certitude totale)... peut-être jusqu'aux pharaons... (Je parle principalement des nobles issus de la noblesse d'Epée). Sujet quoi qu'il en soit aux antipodes de mes préoccupations généalogiques, car majoritairement je me contentais du XVIe siècle maximum avec mes 99,9% d'ancêtres issus de notre bon vieux terroir agricole européen. D'autant plus que j'avais commencé à rédiger une histoire familiale modeste, question de laisser une trace à ma future postérité et à mes neveux et nièces. Et là, la gifle est arrivée... sur un site de généalogie bien connu (Généanet, pour ne pas le nommer), je me suis trouvé des cousins dont un avait continué là où je m'étais arrêté. Confirmation a été faite, avec preuve à l'appui (testaments, contrat de mariage, etc.) que deux de mes ancêtres s'étaient mariés, l'un au XVIIe siècle, l'autre au XVIII° siècle, avec des femmes issues de la noblesse d'épée provençale (question de redorer leur blason, les « deux fillottes » ont été mariées avec un cultivateur et un poissonnier).

 

Le plus comique, c'est que maintenant ce ne sont pas moins de 55 liens de parenté qui me relient à Charlemagne. Et comme je disais à une connaissance mon embarras (Ben oui, j'étais bien content de boucler mon histoire familiale avant que ce pépin n'arrive... Ah ! Ah ! Ah ! ... Pépin ... Charlemagne...), il m'a rassuré en me disant : « Mais on descend tous de Charlemagne ! ». Comme je lui ai répondu : « On descend tous aussi de Lucy... ». Faut-il encore le vérifier, du moins pour Charlemagne. Enfin, une ascendance que nous partageons probablement tous quand on voit la quantité de fillot(e)s que « Pépé Charles » (je peux bien l'appeler ainsi maintenant qu'il est de la famille) a eu avec ses partenaires. Et puis, troublions de troublions engendrant des troublions, et donc des troublions alliés se mélangeant à d'autres troublions sur 38 générations, on arrive bien forcément à nous.

 

Bref, mes soucis n'ont fait que commencer quand j'ai voulu m'intéresser à l'ascendance de notre « Papé » (forcément ce sont nos ancêtres aussi et là on remonte haut dans « l'Arbre » de quoi se ramasser une bonne gamelle) :

D'une part, mon logiciel de généalogie a saturé et a rendu l'âme (comme quoi les petites généalogies ne font pas tout le temps l'unanimité et la fiabilité de certains logiciels... Et vu qu'en ce moment beaucoup de généalogistes découvrent, comme moi, qu'ils descendent du grand Charles, les logiciels ont intérêt à être plus performants à l'avenir)... mais, par chance, j'ai pu récupérer le « gedcom » ;

D'autre part, mon petit livre d'histoire familiale, qui devrait voir le jour avant ma mort si tout va bien, va finalement se transformer en un véritable « annuaire généalogique filiatif » (mais je me suis résolu à ne pas y insérer les numéros de téléphone)... De plus, je zappe le côté historique si souvent rabâché à l'Ecole. La faute à qui ?... Je vous le demande ! Mais bon, les puristes et au moins 4 156 123 cousin(e)s (je ne nous ai pas tous recensés) et donc tous descendants de Charlemagne vous confirmeront que c'est « pépé Pépin le Bref » le fautif et non « pépé Charlemagne » qui a créé l'Ecole.

 

Enfin, dès mon plus jeune âge, la question du « sang bleu » fut à l'origine de ma première véritable interrogation - d'ailleurs sans connaître le sens de l'expression. Comme vous aussi ! Si ! Si ! Souvenez-vous ! lorsque l'on se coupe par inadvertance une petite veine bleue... et, surprise, de voir du sang rouge en sortir..

 

Tout ça pour vous dire que même si on saigne « rouge », nous avons tous du « sang bleu »... D'ailleurs jusqu'à preuve du contraire, y compris pour « Pépé Charles », nous descendons tous des premiers Homos sapiens sapiens... Et puis, ce « sang bleu » existait déjà à la Préhistoire ; le « sang bleu » s'est même souvent matérialisé avec « la loi du plus fort ».

 

Même au Paléolithique, le premier homme (le chef) d'un groupe qui décochait un premier coup de « casse-tête », en duel ou non d'ailleurs, aux plus ambitieux de son groupe, afin de calmer leurs ardeurs, était de facto intronisé par les autres. Ce qui se retrouve d'ailleurs dans tout le règne animal. Et pour affirmer de là que l'on a tous du « sang bleu »... Je vous renvoie pour la descendance de ce chef du paléolithique et de sa filiation à un très célèbre film : « La guerre du feu » qui sera certainement plus convaincant que mes propos sur la multiplication de la progéniture.

Alors « Tous descendants de Charlemagne ? ». Y'a plus qu'à vérifier en vous rendant tous à vos « Arbres », à vos archives privées ou publiques et autres sources d'informations.

 

 


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commentaires

D
<br /> Pour le sang bleu, l'expression vient du fait que les nobles vivaient aux 17e 18e siècle enfermés à la cour. Ils s'amusaient beaucoup et sortaient peu d'où un sang en manque d'oxygene. référence<br /> à une émission de télé sur la noblesse.<br />
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