8 février 2010
1
08
/02
/février
/2010
22:36

LEUR HISTOIRE
Il n'y a rien de celtique dans le costume breton, sauf les grandes culottes bouffantes (bragoù-braz) abandonnées dès le début du XXème siècle et qui pourraient retrouver leur origine éventuellement dans le kilt cousu entre les jambes, suite à la demande du clergé puritain de la Contre réforme.
Quant aux spirales brodées sur les plastrons bigoudens, elles ne sont apparues que vers la fin du XIXème siècle et nul n'a réussi à comprendre leur cheminement mystérieux qui a permis la résurrection des motifs oubliés depuis 10 siècles.
Après la Révolution, avec l'abrogation des lois somptuaires, le costume a commencé à s'enrichir et à se diversifier.
Ainsi chaque paroisse, chaque canton, chaque corporation avait coeur de surenchérir le voisin.
Il n'a cessé d'évoluer jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale.
La coiffe bigouden, en 1914, faisait 10 cm de haut mais en 1960, elle atteignait 36 cm et est redescendue de nos jours à 32 cm. VOIR LE SITE:
La fantaisie du costume breton restait strictement collective.
Il correspondait à un code rigoureux qui permettait de voir tout de suite l'origine géographique, la profession, voire la position sociale.
Tout écart était une transgression sévèrement jugée.
Dès le XIXème siècle, la diversité des costumes bretons et leur richesse ont retenu l'attention des voyageurs et ethnographes.
Autant de pays, autant de petites régions et autant de modes.
Deux grandes aires partagent la Bretagne : la Basse Bretagne plus traditionnaliste et la Haute Bretagne, plus ouvertes aux influences françaises.
Il a été dénombé 66 modes vestimentaires principales fragmentées en près de 1200 variantes avec les coiffes.

Les plus anciens costumes remontent au premier quart du XIX ème siècle.
C'est alors la pleine période d'éclosion des costumes paysans suite à l'abrogation des lois somptuaires réservant l'emploi des dentelles et tissus de luxe à une certaine catégorie sociale.
Le culte de Saint Isidore, venu d'Espagne, a été adapté à la Bretagne : chapeau rond à brides, gilet brodé, braies bouffantes.
Un témoignage d'un père carme au 17ème décrit le costume spécifique Léonnais : vêtus de bleu, bonnet sur la tête (rouge ), galant (ruban) sur l'oreille avec leur "chupen" (veste) et leurs grandes chausses à la suisse.

Les plus anciens costumes remontent au premier quart du XIX ème siècle.
C'est alors la pleine période d'éclosion des costumes paysans suite à l'abrogation des lois somptuaires réservant l'emploi des dentelles et tissus de luxe à une certaine catégorie sociale.
Le culte de Saint Isidore, venu d'Espagne, a été adapté à la Bretagne : chapeau rond à brides, gilet brodé, braies bouffantes.
Un témoignage d'un père carme au 17ème décrit le costume spécifique Léonnais : vêtus de bleu, bonnet sur la tête (rouge ), galant (ruban) sur l'oreille avec leur "chupen" (veste) et leurs grandes chausses à la suisse.
Les costumes de Cornouaille : Le costume bigouden et la mode de Fouesnant.
Le costume bigouden est plus connu en Cornouailles où il se porte dans 24 communes
Il doit son nom de bigouden au petit pignon (beg : pointe) de la coiffe des femmes.
Le costume bigouden est plus connu en Cornouailles où il se porte dans 24 communes
Il doit son nom de bigouden au petit pignon (beg : pointe) de la coiffe des femmes.
Le costume de l'homme : 2 vestes courtes superposées qui recouvrent un gilet plus long avec de grandes broderies.
Les motifs sont la plume de paon, la plamette ou la "fleur de coin" qui s'assortissent avec sur le haut du gilet ou sur les côtés de la veste.
Selon que le gilet se ferme à droite ou à gauche, on montre le plastron riche ou pauvre.
Les broderies sont en fonction de la solennité du jour.
Les motifs sont la plume de paon, la plamette ou la "fleur de coin" qui s'assortissent avec sur le haut du gilet ou sur les côtés de la veste.
Selon que le gilet se ferme à droite ou à gauche, on montre le plastron riche ou pauvre.
Les broderies sont en fonction de la solennité du jour.
Le costume féminin : 3 corsages superposés, de couleur différente, recouverts d'un corselet sans manches.
Certains corsages ont été supprimés au fil du XIXè siècle, mais pour garder l'impression de richesse, on a cousu des pièces d'étoffe de couleur différente aux extrémités des manches.
Les broderies de soie observent les mêmes règles que le costume masculin.

La coiffe est la "mitre" avec bride nouée sur le côté.
Elle est tenue par un chignon ramassé sur le sommet de la tête et renforcée par un coussinet d'étoffe.
Les jours de fêtes, on y ajoute des cocardes et de larges rubans de velours.
Certains corsages ont été supprimés au fil du XIXè siècle, mais pour garder l'impression de richesse, on a cousu des pièces d'étoffe de couleur différente aux extrémités des manches.
Les broderies de soie observent les mêmes règles que le costume masculin.


La coiffe est la "mitre" avec bride nouée sur le côté.
Elle est tenue par un chignon ramassé sur le sommet de la tête et renforcée par un coussinet d'étoffe.
Les jours de fêtes, on y ajoute des cocardes et de larges rubans de velours.
La mode Fouesnant est célèbre pour la coiffe de Pont Aven.
C'est une des coiffes les plus seyante et flatteuse mais la plus complexe.
Outre la coiffe, elle comporte un gorgerin de dentelle et une collerette plissée de grande dimension.
C'est une des coiffes les plus seyante et flatteuse mais la plus complexe.
Outre la coiffe, elle comporte un gorgerin de dentelle et une collerette plissée de grande dimension.
Les costumes du Léon
Le Léon est l'autre grande région de la Basse Bretagne, située dans les Monts d'Arée, limitée par la rivière de Morlaix, ce pays connait aussi une grande diversité vestimentaire.
Les costumes féminins
Ils se diversifient par les coiffes comme la "chicoledenn" de Saint Pol de Léon, begui de tulle léger formant deux petites cornettes ou le "héniné de Morlaix.
Ils se diversifient par les coiffes comme la "chicoledenn" de Saint Pol de Léon, begui de tulle léger formant deux petites cornettes ou le "héniné de Morlaix.
Les costumes masculins
Les hommes de Plougastel ont un costume coloré.
Ils superposent un gilet à manches violet les jours de cérémonie, bleu pour le deuil, au dessus de 3 gilets sans manche, le 2ème est rouge et le 3ème est en flanelle blanche à ganse rouge.
Vers Plouguerneau, ils portent une coiffure de travail, la "kalaboussen" et un manteau de côte de maine, ancêtre du kabig, le "kap an aod".
Ils superposent un gilet à manches violet les jours de cérémonie, bleu pour le deuil, au dessus de 3 gilets sans manche, le 2ème est rouge et le 3ème est en flanelle blanche à ganse rouge.
Vers Plouguerneau, ils portent une coiffure de travail, la "kalaboussen" et un manteau de côte de maine, ancêtre du kabig, le "kap an aod".
Le Pays Gallo.
Paludiers bretons en costume d'apparat traditionnel vers 1910.
Le chapeau à pic du paludier indique son état.
Pic vers l'arrière, il est marié.
Pic vers la gauche, il est célibataire.
Pic vers l'avant, il est veuf .
Le chapeau à pic du paludier indique son état.
Pic vers l'arrière, il est marié.
Pic vers la gauche, il est célibataire.
Pic vers l'avant, il est veuf .

d'autes informations sur les sites suivants :
Cartes postales anciennes de costumes féminins.