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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 14:36

 

 

RESULTATS DES VISITES POUR LE MOIS D'AVRIL 2010

 

 

 

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Sur 1 mois, les visites proviennent à 85% par le biais des moteurs de recherches !!!

 

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 14:52

 

 

 

 

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Du 14 au 23 mai 2010,

                               fêtons la Bretagne


Concerts, expositions, randonnées, festoù-noz, animations de rues,  pique-niques,activités sportives…

 


Présidée par Jean-Yves Le Drian la conférence de presse de lancement

de la Fête de la Bretagne 2010 a été tenue à Rennes le 27 avril,

JJean-Yves Le Boulanger, nouvel élu du Conseil régional de Bretagne, en charge de la culture et des pratiques culturelles, a souligné les trois particularismes qui définissent la FestYves-Gouelerwan :

-son identité ouverte

– son ancrage au cœur du territoire

– l’excellente santé de la bénévole attitude de Bretagne

 

Au programme cette année, plus de 200 événements partout en Bretagne,

De Brest à Nantes mais aussi à Paris, Tokio, Moscou ou Buenos Aires...

À partager en famille ou entre amis.  C’est toute la Bretagne qui va vibrer avec sa culture traditionnelle et contemporaine, ses musiques et sa gastronomie, sa convivialité et son sens de la fête.  La fête de la Bretagne est une manifestation festive et populaire organisée par des acteurs associatifs, des collectivités ou des entreprises, avec le soutien de la Région Bretagne.              

Retrouvez toutes les événements organisés, ville par ville, sur les sites web :

 


www.fetedelabretagne.com

 

http://festyves-gouelerwan.com

 

L'info quotidienne de l'association Fest Yves - Gouel Erwan est sur :


http://gouelerwan.blogspot.com

 

La 12e édition du Cyber Fest Noz, le plus grand fest-noz interactif au monde, se déroulera

le samedi 22 mai au MusikHALL de Rennes (parc des expositions) et sera lancée en direct

de New-York avec retransmission sur les cinq continents en diffusion HD web sur Internet.

Un évènement à suivre également pour la première fois sur mobile I-Phone.

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 12:00

 

 

 


L'U T L DE SAINT QUAY PORTRIEUX


 

organise le dimanche 2 MAI à partir de 10h00 et jusqu'à 17h00,



un FORUM sur le thème de la généalogie.

 

 

 

Celui ci se tiendra à la salle des congrès à SAINT-QUAY (face à la mer, près du Casino).

 

Nous sommes conviés et serons présents avec quelques arbres et des renseignements sur notre association.


 


VENEZ NOUS REJOINDRE....

 

 

 

Amenez vos arbres et vos informations  de façon à multiplier et diversifier les échanges.

 


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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 12:59
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Monsieur Yvon NONEN organise un rendez-vous de généalogie à TREGUIER tous les 15 Jours.

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Cliquez sur la photo pour lire l'article sur le blog de l' Aigle Noir.

Le prochain rendez-vous d'échanges aura lieu le Mardi 6 avril à 17 H 30, rue le Pelletier,  avant d'arriver à l'Hôpital sur votre droite.



Ces rencontres ont lieu dans un chaleureux piano-bar "L'Aigle noir" et mardi  23  mars, une dizaine de personnes était présente avec leurs recherches.

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Cela peut intéresser celles et ceux d'entre vous qui ont des racines dans le Trégor.


Vous pouvez venir avec votre PC et ainsi échanger avec les autres participants.


N'hésitez pas car cela peut vous aider à avancer et débloquer certaines de vos branches patronymiques et vous pouvez aussi aider les autres généalogistes.
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 10:42


LA FABRICATION DES COIFFES


                   imagesCA2Z4ITW.jpg  imagesCAYJKM0W.jpg  imagesCA2RK5RO.jpg


Les classes aisées se diversifient beaucoup jusqu'à la fin du 18ème siècle, les classes les plus défavorisées changent peu.

Au 19ème siècle, les coiffes disparaissent dans les hautes classes, remplacées par le chapeau et par l'intérêt porté à la coiffure.


Par contre, elles se multiplient et se différencient tout  comme le costume chez les paysannes et les artisanes.


La coiffe sera l'élément du costume régional qui subsistera le plus longtemps, même quand les autres vêtements sont déjà abandonnés.


Même si la robe de mariage devient urbaine, la coiffe reste régionale.


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Les formes vont des simples bonnets, comme la "broyaude", à des coiffes plus élaborées comme la "frontière", héritée de Catherine de Médicis, qui avance en triangle sur le front.


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Cette coiffe est celle de la vallée de la Tarentaise au coeur des Alpes.


Le "capulet" des Pyrénées se présente comme une simple pièce de drap pouvant être repliée pour faciliter le portage sur la tête.


Une autre coiffe complexe est celle de Saint Briac en Ille et Villaine, le "petit coq", qui rappelle par sa forme la crête d'un coq et dont la toile présente un très fin plissé à l'ongle.


Le simple mouchoir noué, "en cravatte" ou "en marmotte" en Limousin marquait les jours de labeur.

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Selon les régions les différences des coiffes des jours de fête et du quotidien sont plus ou moins marquées.

La coiffe est l'élément le plus individualisé du costume régional d'autrefois, différente de village à village, de hameau en hameau.

Leur fabrication pouvait varier considérablement d'un modèle à l'autre.

On a répertorié 3000 coiffes différentes en France.


Selon les régions, la fabrication des coiffes relève d'une confection domestique ou artisanale.

Leur grande diversité s'accompagne d'une morphologie qui peut varier considérablement.

Mais on peut noter les constantes suivantes :


  • La pièce la plus développée est souvent le fond.
  • Au fond est rattachée la passe qui couvre le dessus de la tête.
  • Un bavolet descendant vers le cou peut allonger la coiffe sur l'arrière.
  • Les barbes ou brides se nouent souvent sous le menton.
  • Le devant de la passe est orné de volants, de ruchés ou de dentelles.

La Kichenote ou quichenotte est une coiffe du pays vendéen, d'Aunis et de Saintonge.

                                quichenotte.jpg    images-q.jpg   images-q1.jpg

A Oléron, elle est de fabrication domestique, réalisée par les femmes qui utilisaient un patron qu'elles se passaient de génération en génération et ce façonnage représentait une demi journée de travail.

 


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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 12:20
LE PERRUQUIER

 

 

 

 

Artisan de la mode, le perruquier est le factotum de l'art capillaire, "serviteur des grâces et de la beauté, par privilège du Roi".

Il est surtout présent en ville.

Il pratique un métier parfois prestigieux mais toujours éphémère.
 
Il est surtout en vogue aux 17ème et 18ème siècles.

Il fait partie de la même corporation que le barbier et le baigneur-étuviste.

Il coupe et frise les cheveux, fabrique et vend des perruques.

 

 

 

 

 

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La profession se répartit entre:
  • les maîtres perruquiers qui tiennent boutique avec leurs garçons.
  • les chambellans qui pratiquent en chambre mais de façon clandestine.
  • les laquais, improvisés perruquiers auprès de leurs maîtres avec seulement le peigne et le rasoir en poche.


La perruque jusqu'au 16ème siècle signifie chevelure.


A cette époque, l'usage des fausses perruques est réservé aux vieillards des classes privilégiées, soucieux de cacher leur crâne.
Louis XIII atteint d'une calvitie précoce lance le port des cheveux postiches et introduit ainsi la fameuse perruque.

Tout le monde le suit : courtisans, clergé et gens de robe.
La Haute Société s'ensevelit la tête sous une montagne de cheveux artificiels.

On ne finira par retirer sa perruque que dans l'intimité.


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Il y aura autant de degrés hiérachiques dans la perruque que dans la société :
  • A la royale pour Sa Majesté.
  • A la brigadière pour l' Armée.
  • A la moutonne bouclée pour les petites maîtresses.
  • A la robin pour les gens de robe.
  • A la sartine pour les magistrats.
  • A la trois marteaux pour les médecins.

 

 

Avec Louis XIV, le perruquier ne sait plus où donner de la tête.


Le Roi change de perruque pour chaque occupation de sa journée.

Tout est bon pour décorer les perruques, qui montent sur la tête comme un véritable édifice : plumes, fleurs, rubans, bijoux etc ....
Sous Louis XV et Louis XVI la mode continuera avec des allures variables.


Au milieu du 18ème siècle, toute la société porte la perruque : princes de sang, nobles, bourgeois, mais aussi, les artisans, les ouvriers et les domestiques.

                                    imagesCAOSEKSN.jpg  PERRUQUE.jpg

Comme la perruque coûte cher , elle est souvent vendue d'occasion et entraîne ainsi la transmission des maladies et des parasites.

La Révolution met fin à ces pastiches de toutes sortes.


La crise économique et les premières émigrations d'aristocrates font chuter la demande.
Puis elle s'effondra totalement quand les révolutionnaires déclareront la perruque comme symbole des anciens privilèges.


Les "têtes à perruque" désignent alors les vieillards et les personnes démodées. L'idéal esthétique va changer et le perruquier va se retrouver complètement désoeuvré.

 

 

 


LES PERRUQUIERS
(D'après un article paru en 1862)


Le perruquier pouvait se croire, sous Louis XV, d'une importance considérable. C'était son art qui semblait assigner à chaque personnage son rang dans le monde ; on se distinguait les uns des autres par la perruque : noblesse, tiers état, clergé, autant de degrés hiérarchiques de la société, autant de perruques diverses. Là ne se bornaient pas les attributions du perruquier : il était en rnême temps barbier, baigneur, étuviste. En un mot, il était le factotum de la toilette, le serviteur des grâces et de la beauté, par privilège du roi.

« La beauté que nous avons assignée à nos cheveux, dit un perruquier du dix-huitième siècle, est une beauté rare ; peu de personnes, surtout les hommes, se trouvent les avoir avec toutes les qualités nécessaires, dont voici les conditions, qui sont d'être raisonnablement épais et forts, d'une belle couleur châtain, plus ou moins foncée, ou d'un beau blond argenté, d'une longueur moyenne, descendant jusqu'à la moitié du dos. Il faut encore que, sans être crêpés, ils frisent naturellement, ou du moins qu'ils tiennent longtemps garnis. Les cheveux, en général, sont sujets à bien des accidents et des défauts qu'il fallait supporter ou du moins pallier avant que la perruque eût été imaginée. Plusieurs se trouvaient en avoir très peu ; il y a des maladies qui les font tomber ; ils se dégarnissent quelquefois sans aucune maladie apparente, de manière que non seulement les personnes âgées mais celles qui ne le sont pas encore, deviennent chauves avant le temps. Il fallait donc se résoudre à porter des calottes, coiffures tristes et plates, surtout quand aucuns cheveux ne l'accompagnent. Ce fut pour remédier à ce désagrément qu'on imagina au commencement du règne de Louis XIII d'attacher à la calotte des cheveux postiches qui parussent être les véritables. On parvint ensuite à lacer les cheveux dans un toilé étroit de tisserand, comme aussi dans un tissu de frangé qu'on nomme Le point de Milan. On cousait par rangées ces entrelacements sur la calotte même, rendue plus mince et plus légère ; pour cet effet, on se servait d'un canepin (l'épiderme de la peau de mouton), sur lequel on attachait une chevelure qui accompagnait le visage et tombait sur le cou : c'était alors ce qu'on appelle une perruque. » (Art du perruquier)

On faisait d'abord les perruques à tresses sur trois soies et cousues sur rubans ; puis on parvint à imiter complètement une chevelure naturelle. Cette découverte parut «si bonne et si secourable» qu'en 1656 le grand roi créa quarante-huit charges de barbiers perruquiers suivant la cour ; deux cents charges étaient établies en faveur du public. Un autre édit en ajouta deux cents autres en 1673.

La mode nouvelle fit sortir beaucoup d'argent de France ; il fallait se procurer des cheveux à l'étranger, la production indigène ne suffisant plus. Colbert s'émut de ces exportations de numéraire ; il voulut abolir l'effet dans sa cause et remplacer les perruques par des bonnets, dont on essaya même des modèles devant le roi. Les perruquiers se hâtèrent d'adresser au roi leurs doléances et représentations respectueuses : «L'argent sorti de France pour l'importation des matières premières y rentrait et au delà par l'exportation des produits manufacturés ; la ville de Paris fournissait de perruques l'Espagne, l'Italie, l'Angleterre, l'Allemagne et autres États».

Colbert abandonne le projet des bonnets, et les perruquiers grandirent en prospérité vers la fin du dix-huitième siècle, ils étaient au nombre de huit cent cinquante, avaient un prévôt, des gardes, des syndics, et charge héréditaire. «Ils ont droit et leur est attribué le commerce des cheveux en gros et en détail, comme aussi leur est permis de faire et vendre poudres, pommade, opiat pour les dents ; en un mot, tout ce qui peut servir à la propreté de la tête et du visage».

Le rasoir étant instrument de chirurgie, le chirurgien avait aussi le droit de faire la barbe ; mais sa boutique devait être peinte en rouge ou en noir, couleur de sang ou de deuil, sur laquelle se détachaient les bassins de cuivre jaune qui servaient d'enseigne ; le perruquier avait à sa porte des bassins blancs, en étain ; la fantaisie seule choisissait la couleur de sa boutique. Et comme lui-même était moins grave, moins pesant que le barbier chirurgien !


Comme il nous paraît, dans les estampes, apprécier tous les privilèges de son art : faire les cheveux aux dames, les étager de manière à leur donner un aspect agréable, combler les lacunes et les cacher sous des nuages de poudre ; fabriquer tours, toupets, chevelures entières pour messieurs les gentilshommes, gens de cour, d'église, de justice ou d'épée ; bref, débarrasser chacun des soins journaliers du corps !

Entrez dans cette boutique où travaillent les tresseuses, où l'on monte les coiffures préférées par les merveilleux, où l'on frise en crêpe, où l'on frise en boucles, où l'on répète les nouvelles que l'on sait, où l'on invente celles qu'on ne sait pas ; faites-vous mettre suivant votre condition, votre âge et la mode du jour, les cheveux en bourse en cadenette, en catogan, à la grecque, perruque à la Fotange, à la brigadière, en bonnet, nouée à l'oreille, d'abbé, de palais, à marteaux, à simple noeud, à queue de rubans, etc.; examinez cette collection d'outils : fers à friser (pince à longues branches à mâchoires plates en dedans), fers à toupet (à branche ronde entrant dans une creuse), cardes de toute sorte pour les cheveux, champignons à perruques, coquemard à faire chauffer l'eau, bouilloire, bouteille de fer-blanc pour porter l'eau chaude en ville, cornet à oeil de verre et masque à poudrer, melons (étuis à perruque), zeste (bourse à tuyau pour poudrer), etc., etc. ; regardez, écoutez, n'oubliez pas que cet artiste en cheveux est en même temps votre barbier, votre baigneur, qu'il descend peut-être du grand Binette (celui qui disait : Je dépouille la tête des sujets pour en couvrir celle du souverain) ; que peut-être vous vous trouvez dans la boutique de maître André, fabricant de perruques et de vers tragiques à la manière de ceux-ci :

En tel état que j'aille, à pied comme en carrosse, Il m'en souviendra du premier jour de mes noces.

Songez pour un moment qu'en vous faisant accommoder, vous entendez parler du récent ouvrage de M. Diderot ou de M. d'Alembert, ou même du chapitre de l'Encyclopédie sur les perruques, ou des dernières audaces de M. de Voltaire ; et comparez, si vous l'osez, la boutique du perruquier du dix-huitième siècle, avec celle du coiffeur du dix-neuvième. Figaro est mort ; son petit-fils n'a pas son esprit : il fait la barbe, taille les cheveux, coiffe au goût du jour et sait fabriquer des postiches sur tulle, imitant à perfection la nature ; mais aujourd'hui les hommes gardent leurs propres cheveux tant qu'ils peuvent. L'art des perruquiers serait en danger de se perdre chez nous sans les postiches et les fausses nattes à l'usage des dames.

Les travaux que l'on vient d'exécuter sur le quai de l'Horloge ont bien modifié l'emplacement qu'y occupaient, au dix-huitième siècle, par ordre, les perruquier en vieux. Ceux-ci ne rasaient point : ils n'étaient pas de barberie ; au lieu de bassins, ils avaient pour enseigne un marmot, espèce de vieille tête de bois avec une très-vieille perruque. Ils pouvaient. faire du neuf, mais à condition de mêler du crin aux vrais cheveux et de mettre au fond de la coiffe cette inscription : perruque mêlée.

C'étaient les perruquiers des pauvres gens.

Article paru sur La France Pittoresque

 

 


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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 10:45
LES MILLE NOMS DES COIFFES


Cayons, barbichets ou penn'sardin, des coiffes aux mille noms dressaient sur la tête de nos ancêtres, de fragiles édifices de tissus légers et raffinés : tulle, mousseline et dentelle étaient à l'honneur.

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Les coiffes multiples, qui ont pratiquement disparu aujourd'hui, ont très largement évolué et fournissent quantités d'informations sur nos ancêtres.

C'est au XIXème siècle que se développe l'intérêt pour le costume ancien et pour sa collecte.

Nous sommes entrés dans l'ethno-histoire des coiffes. Une histoire conséquente puisqu' aujourd'hui 3000 variétés différentes au moins sont recensées.

Depuis le XIVème siècle, les coiffes paysannes se présentent comme un morceau de linge soit noué sur le devant, soit pendant sur les épaules.

Les hautes coiffes normandes pourraient dériver du hennin médiéval.
TN Coiffure%20a%20cornes%20(1)
Mais il y aurait plutôt similitude de formes, car trop de siècles les séparent les uns des autres.

En revanche au XIVème siècle, la similarité du chapeau que porte la "Rustique de Bresse" avec le traditionnel brelot bressan, laisse perplexe.
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De même, la coiffe appelée " frontière" en Savoie, avec sa corne qui avance sur le front, n'est pas sans rappeler la coiffe de Catherine de Médicis.

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Les innombrables coiffes sont, en fait, le résultat de l'invention des femmes elles-mêmes , se surpassant dans les travaux de montage, assemblage et ornementation.

Jusqu'au XVIIIème sècle, les femmes des classes supérieures ont porté des coiffes qui évoluaient avec la mode, en fins tissus, ornées de flots de dentelles et de rubans.

C'est après la Révolution, avec la fin des lois somptuaires, que les coiffes vont s'épanouir et se diversifier dans le monde rural, alors qu'elles disparaissent de la garde-robe des femmes élégantes.

Une plus grande richesse des campagnes, l'affirmation d'une identité des bourgs et des villages vont permettre la multiplication des coiffes et des bonnets ornés.

Les coiffes se sont portées jusqu'au début du XXème siècle, puis se sont trouvées en concurrence avec la mode des villes qui laissait les cheveux libres ou proposait le port du chapeau.

Elles disparaissent plus ou moins rapidement selon les régions.

Dans le Centre, elles sont encore très présentes en 1900, mais en 1920, elles ne sont plus portées que par les vieilles femmes.

Au moment de la Seconde Guerre Mondiale, en Bretagne, toutes les Lorientaises portent encore leur petite coiffe plate.


imagesCAUCX258.jpg       Lorient

La coiffe est l'élément le plus individualisé du costume, variant de village en village et parfois même de hameau en hameau.

Aujourd'hui les quelques "pains de sucre " bigoudens encore portés font le bonheur des médias.
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Les dernières coiffes portées, l'ont été par des femmes de milieux modestes.

Les lingères et repasseuses de fin, les dentellières et brodeuses ont disparu.

lingere.jpg   repasseuse.jpg  dentelliere.jpg  brodeuse.jpg

Seuls quelques groupes folkloriques s'attachent à la préservation de ce savoir-faire.

En même temps qu'elle est création individuelle, la coiffe est un signe d'appartenance.

Elle donne l'origine géographique, le milieu social.

Elle témoigne aussi du genre de vie : maîtresse de ferme, servante, artisane ou femme de pêcheur.

Quelques sites dédiés aux coiffes de notre Région :

Coiffes de Bretagne

Costumes et coiffes de Bretagne

Infos coiffes de Bretagne

Les coiffes en cartes postales

La chronologie



 

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 17:54


PLOUEZEC de 1910 à 1930



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en 1910


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                 La Mairie et la Poste                           La Gare



MICARMOR 6688 1152002552453 pouezecla-placew   MICARMOR 6688 1152002644234 semaphorew
Un coin de la place                                  Le
Sémaphore



Les différentes rues du bourg de Plouézec

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MICARMOR 6688 1184404572890 File0282wet bien entendu il ne faut pas oublier le célèbre Moulin de Craca de Plouézec


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Le dernier voyage du "petit train" Saint -Brieuc / Paimpol le 31/12/1956 sur le viaduc de Bréhec - démoli en 1974 -

_brehec-viaducw.jpg    trainbrehecw.jpg

Le premier train provenant de Paris est arrivé à Saint Brieuc en 1863.
La ligne du Réseau breton Guingamp- Paimpol a été ouverte en 1894.
Le projet d'un réseau ferré voit le jour dès 1890.
C'est grâce à l'ingénieur Harel de La Noé que la construction du premier réseau départemental à voie métrique commence en 1901.
Mars 1905, la 1ère ligne est ouverte entre Plouëc du Trieux et Tréguier avec 209 kms.
Vers 1908, 242 kms supplémentaires complèteront le 1er réseau.

La ligne Saint Brieuc- Plouha fait partie du réseau initial en 1905 et la liaison Plouha- Paimpol n'est ouverte qu'en 1922 /1923.
Les lignes ferment les unes après les autres et en 1939, il ne reste que 170 kms de voies.
La ligne Saint Brieuc -Paimpol est la dernière en service.
Le dernier voyage a lieu le 31 décembre 1956.




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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 18:44
PAIMPOL MEDIEVAL EN QUELQUES DATES

Voici quelques grandes dates du Moyen Age à Paimpol et dans les environs.


Entre l'an 1000 et 1200 : élection d'une motte féodale à Paimpol à Kastell Wenn.

Le 29 décembre 1212 : décès d'Alain d'Avaugour, fondateur de Beauport.

280px-Bretagne_Beauport_Abbaye_02.jpg
Le 24 juin 1220 : mort de Simon, Abbé de Beauport.

Le 15 août 1220 : Mengui, de Plourivo, fait don à Dieu et à Beauport d'une dîme et d'une pêcherie de poissons.

6 octobre 1281 : décès d'Henri d' Avaugour, fils du fondateur de Beauport.
Il ne possédait plus que le Goélo.

150px-Argent_a_chief_gules_svg.png
4 octobre 1304 : mort de Michel Vivien , abbé de Beauport.

12 novembre 1355 : mort de Guillaume de Pommerit , abbé de Beauport.
Il a fait construire sa grande maison de l' abbé.

19 avril 1373 : décès de Jacques Moriceau, abbé de Beauport, qui reçut les lettres de sauvegarde du Roi d' Angleterre, pour toutes les possessions sises en ce pays.

18 octobre 1421 : Jean V, duc de Bretagne, autorise l' abbé de Beauport à construire d'un moulin avec digue pour retenir les eaux de la marée à Ploufaret.
200px-Sceau_Jean_V_de_Bretagne.jpg

15 mai 1434 : à la demande de Monseigneur de Boisrobin, évêque de Saint-Brieuc, le Pape Eugène IV accorde une concession d'indulgences aux Paimpolais pour relever l'Eglise de Paimpol de ses ruines.

6 septembre 1434 : Raoul Rolland, né à Plounez, au manoir de Kerloury, devient évêque de Tréguier.

14 avril 1441 : décès de Raoul Rolland, évêque de Tréguier, né à Plounez.

14 décembre 1514 : un acte est signé entre les moines de Beauport et les pêcheurs de Bréhat qui supprime la dîme sur les poissons pris sur les côtes bretonnes, à Terre Neuve et en Islande.

Ce document servit de base pour attribuer aux pêcheurs bretons, la découverte de l' Amérique avant Christophe Colomb.

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 18:46

             imagesCAB5YJDB.jpg  imagesCATQHWYY.jpg  imagesCAU29TGJ.jpg
HISTOIRE DE LA CARTE POSTALE


La carte postale a été autorisée officiellement en France en 1872, et elle va connaître au début du XX ème siècle un essor fulgurant.

Aujourd'hui, elles restent difficiles à dater.
Elles n'ont pas de date d'impression, seuls indices : leur oblitération, leurs motifs et leur recto/verso.

La carte postale a été inventée en Autriche dans les années 1860, et est apparue en France en 1870, lors du siège de Strasbourg, par l'armée allemande.
La loi de finances du 20 /12/1872 officialise la carte postale illustrée.
Ses premières utilisations datent de janvier 1873.
Les cartes sont imprimés par l' Administration et ont la forme d'un rectangle de carton blanc ou beige, format 12 x 7.8 cm.

Le format de la carte postale s'uniformise en 1878 et passe à 9 x14 cm qui ne sera remplacé qu'en 1960 par le format 10.5 x 14 cm.

En 1875, un décret autorise la présence d'une illustration.
Mais ce n'est qu'en 1889, lors de l'Exposition Universelle de Paris, qu'on trouvera une carte postale illustrée de la Tour Eiffel, d'après des dessins de Libonis.

cpa-20besnardeau1.jpg
En 1890, le procédé de phototypie ou photocollographie est mis au point.

Mais, malgé ces progrès, les cartes illustrées sont rares avant 1900.

Jusqu'en novembre 1903, le verso de la carte est réservé à l'adresse du destinataire.
La correspondance se fait sur le recto, côte à côte, avec une image imprimée, soit en forme de " nuage", soit dans un coin.

L'âge d'or de la carte postale se situe de 1904 à 1918.
Le 20/11/1903, la poste française réglemente un nouveau type d'envoi : le verso comporte désormais deux parties distinctes, l'une réservée à l'adresse, l'autre à la correspondance.

Tout le verso est alors disponible pour imprimer une image.
Le record de vente est atteint en 1920 avec 800 millions d'exemplaires vendus!!!

La carte postale devient le vrai moyen de communication populaire.


Le support de la carte postale est le plus souvent composé de trois feuilles de papier collées.
En 1914, les éditeurs, souffrant d'une pénurie de papier, en sont réduits à utiliser pour le verso , du papier de mauvaise qualité plus mince et de couleur verte, et ce jusqu'en 1920 environ.

A partir des années 1930, apparaissent les premières vues couleur ou le plus souvent, uniformément de couleur bleue ou sépia.
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Les cartes postales glacés font leur apparition dans les années 1950 en noir et blanc puis en quadrichromie.

Il existe en France plusieurs maisons d'édition qui se spécialisent dans la réédition de cartes postales anciennes, soit par thèmes, soit par région ou ville.

  • Mémoires en images chez Alan Sutton.
  • Mémoire d'hier Editions de Borée.
  • Les publications Delattre, CPE, et Ouest France.


Les collections publiques.
Aux Archives Départementales et municipales, les bibliothèques des grandes villes.
Consultation sur place.
Services de reproductionpayant le plus souvent.
Possibilité de numériser avec un APN.

Les brocantes.
Sur les foires ou marchés à la brocante, il y a toujours plusieurs marchands de cartes avec des stocks classé par département, par commune, par thème.

Les boutiques de collections
rarement exclusivement consacrées à la carte postale proposent des choix intéressants.

Les salles de ventes.
En cours d'année elles offrent des ventes spécialisées dans les cartes postales.


Malgré le développement des technologies de l'information et des messageries électroniques, la carte postale ne s'est peut-être jamais portée aussi bien, si l'on en juge par la qualité des productions offertes par les éditeurs, sur les présentoirs. Les premiers collectionneurs ne s'intéressent qu'aux cartes anciennes, celles du début du XXème siècle et encore lorsqu'elles étaient très animées.

Aujourd'hui l'amateur de la petite commune collectionne tout, de la carte la plus ancienne à la plus récente. Le commerce électronique n'a fait qu'accentuer le phénomène. En effet, le développement des sites spécialisés a multiplié les transactions entre particuliers avec beaucoup de fluidité.
La carte postale est née au moment de la guerre de 1870 en Europe. A cette époque elle est un document presque exclusivement imprimé par l' Administration.
Pendant ce temps, des photographes profitant des nouvelles avancées techniques vendent leur production à une clientèle aisée sur les principaux lieux touristiques.
Ce n'est seulement qu'à la fin du XIXème siècle que la carte postale va aider la photographie à se diffuser à travers le monde et dans toutes les couches sociales.
C'est l'âge d'or de la carte postale, qui va se poursuivre jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
La Bretagne n'est pas étrangère à ce phénomène. De multiples sujets sont ainsi photographiés pour la carte postale: la pêche en Islande, les vieux métiers, les activités commerciales, les industries etc ......
Au milieu des années 1970, tous ces documents vont sortir des greniers et retrouver les faveurs des collectionneurs.

Les cartes postales anciennes permettent de découvrir les lieux où ont vécu vos ancêtres et de les retrouver sur une carte posant pour la postérité ...



Emile HAMONIC (1861-1943)

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Ce dessinateur, photographe de Saint Brieuc, fut l'un des premiers éditeurs de cartes postales de Bretagne . Sa production remonte à 1897. Militant actif de la cause bretonne, il sera le premierà faire figurer la mention KARTEN BOST (carte postale en breton) au dos des cartes, rapidement imité par l'éditeur Villard de Quimper, tous deux membres de l' Union Régionaliste Bretonne
En 1899, il est à Cardiff, au Pays de Galles, afin d' y suivre l' assemblée pour le compte du Journal " L' illustration"



De nombreux sites proposent des cartes postales soit en consultation, soit en vente :
Ventes aux enchères : Ebay - Delcampe - Aucland
Ventes à prix fixe : cartobreizh - cpa77 - cpapassion
Ventes et consultation : cartopole un choix de 70.000 cartes sur la Bretagne

17.000 images sur la Bretagne essentiellement cartolis
 Agrandissement de cartes postales cartes de france



A Paris:

Cartexpo - Le salon du vieux papier - Numicarta.

En Province :

La biennale de Nantes - Le salon de Baud - La Foire à la Paperasse à Givors - Les rencontres des collectionneurs à Lille - La foire aux vieux papiers à Bar le Duc - Le salon de la carte postale à Beauvais - Le salon des collectionneurs à Albi - Le salon du cercle des cartophiles du Loiret à Saint Denis en Val - La bourse aux cartes postales à Montpellier-Juvignac etc....

 


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