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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 12:15
LA NOURRICE

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En 1907, 30 à 40 % des enfants des grandes villes étaient encore placés à la campagne.

Il y a la nourrice " sur lieu" lorsqu'elle venait allaiter le nouveau-né dans la famille.

Et la nourrice " à distance ", lorsqu'elle accueillait l'enfant chez elle, à la campagne.

Cette tradition s'est poursuivie jusqu'au XXème siècle.

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La pratique de la mise en nourrice est répandue en France au Moyen Age, mais jusqu'au 16ème siècle, l'allaitement nourricier reste le privilège des milieux aristocratiques.

La bourgeoisie a recours à la nourrice au début du 17ème siècle et dans toutes les couches urbaines à partir du 18ème siècle.

L'aristocratie fait venir les nourrices qu'elle enrubanne et paie correctement ; les femmes d'artisans placent leurs enfants à la campagne, malgré le gros effort financier que cela leur procure.
Seules les femmes des milieux populaires continuent à allaiter leurs enfants.

        imagesCA7UW8T5.jpg  nourrice-et-enfant.jpg   nourrice-balade.jpg  imagesCALUKLDA.jpg

De plus, la misère des campagnes pousse des femmes à vendre leur lait au prix le plus bas, ce qui rend le placement nourricier accessible au grand nombre.

A Paris dès 1769, un Grand Bureau est mis en place
, pour centraliser le recrutement des nourrices et le travail des meneurs, intermédiaires chargés de convoyer les nourrices dans leurs allers et retours, de les payer tous les mois, et d'apporter des nouvelles aux parents.

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Ensuite, vient une série de lois relatives au recrutement des nourrices et à leur rémunération
, dans le but d'assurer aux parents que la personne était une " bonne nourrice".

Les postulantes doivent fournir un certificat de bonnes moeurs, et leur lait âgé de 7 mois à 2 ans.
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Au début, elles sont surveillées par les curés puis par des chirurgiens-inspecteurs, mais tout ceci est mal appliqué, et des "entremeteuses" agissent en parallèle.

Les médécins du 18ème et du 19ème siècles dénoncent l'allaitement "mercenaire", à cause des voyages fatigants, de la mauvaise qualité du lait, de la transmission des maladies et de la surmortalité infantile.

Puis avec le dévelopement du chemin de fer, les familles bourgeoises, préfèrent alors, faire venir à domicile, les nourrices, pour mieux les surveiller.

Le système ne déclinera qu'avec les nouveaux principes d'éducation, la multiplication des biberons, la naissance de la pasteurisation du lait et la mise en place des crèches collectives.
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 13:40

                   

Jusqu'à la Révolution, la Société de l'Ancien Régime est compartimentée.


Le costume donne les indications sur l'état social, sur le sexe et l' âge.

 

La MODE va surtout intervenir au XIXème siècle.


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La Haute Noblesse vit à la Cour près du Roi à Versailles, tandis que la Petite Noblesse, si elle paraît quelques fois à la Cour, elle établit surtout le lien avec la Société Rurale.

 

Le peuple qui vit à la campagne ne cherche pas à sortir de son état.


Les lois de l'Ancien Régime empêche de toutes façons de s'habiller au-dessus de sa condition.

 

Pour la société rurale, il y a deux sortes de costumes : celui des jours de fête et celui pour le travail avec des tissus lourds et épais et résistants, de couleur sombre et de coupes peu variées.

 

La seule différence va reposer sur le climat.


Alors, au moment des fêtes, la Société rurale cherche à s'habiller comme les citadins.

 

Dès le 19ème siècle, la société rurale se modernise.


Les jeunes gens ont voyagé avec la conscription, les guerres napoléoniennes et le romantisme pousse les éditeurs parisiens à publier des séries de gravures sur les costumes dans les différentes Provinces de France.

 

Les robes paysannes sous Napoléon III seront munies d'un bourrelet et le costume masculin sera l'habit 3 pièces.

 

L'habit de soie du grand seigneur s'orne de fines broderies au point de Beauvais,

                     20de-20beauvais-20400_300.jpg  e-20beauvais400_300.jpg    point_beauvais.jpg
et le tailleur breton dispose sur le gilet bigouden des motifs jaunes et ocres.
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Toutefois chacun va s' habiller en fonction de son appartenance régionale.

 

Il existe en fait toute une économie qui permet aux plus pauvres de se donner belle apparence dans des temps où le textile a une telle valeur, que les vêtements se notent sur les contrats de mariage ou les inventaires après le décès.
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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 13:44



A
u sein de la Société de l'Ancien Régime, le costume est la première manifestation de la hiérarchie.



                               MICARMOR 6754 1174064625328 300px-Henri-Pourbus    MICARMOR_6754_1174064692359_280px-Daniel-Mytens-Charles-I_1.jpg
Les signes dont il est porteur et leur répartition sont rigidement codifiés et controlés.MICARMOR_6754_1160412285754_costume_rhingrave.jpg

 

 

Les lois somptuaires édictent depuis le Moyen Age que "chacun devra s'habiller selon son rang : la forme de ses vêtements devra être conforme à sa situation".


   MICARMOR_6754_1174064606953_entier.jpg    MICARMOR_6754_1174064641062_280px-Salomon_Mesdach_001.jpg   MICARMOR_6754_1174064715484_280px-Anthonis_van_Dyck_018.jpg  MICARMOR_6754_1174064670203_280px-Netscher_Huygens.jpg

Le cérémonial patiemment construit par Louis XIV assure son autorité politique en même temps qu'il influence la mode.


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Au moment de son mariage avec Mme de Maintenon, le luxe et la magnificence sont empreints d'austérité.


Le costume masculin du 18ème siècle comporte déjà les éléments essentiels du costume moderne : un vêtement de dessus, le justaucorps, un autre de dessous, la veste et un vêtement pour les jambes jusqu'au genou, la culotte.

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Deux innovations caractérisent les vêtements féminins avec l'apparition des robes volantes et des paniers.

Le panier, reprise du vertugadin des siècles précédents, anime de son balancement la nouvelle toilette à la mode.

Enfilée sur le corps à baleine et le jupon, la robe volante n' avait été jusque-là qu'un déshabillé réservé à l'intimité des boudoirs.

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Vers 1740 la robe dite " à la française" succède à la robe volante.

Elle conserve le pli dans le dos à "la Watteau" mais le panier prend une forme plus ovale.

La toilette s'ajuste sur le buste grâce à une doublure en grosse toile, lacée dans le dos.

Sur le devant, elle s'ouvre en haut, soit sur le corps à baleine lui-même, s'il est fait d'une étoffe qui peut être vue, soit une pièce d'estomac triangulaire qui le recouvre.

Elle se rattache, à partir de la taille, sur un tablier ou un jupon assorti.

Au bout des manches, se fixent les engageantes, joli nom désignant des manchettes à deux ou trois volants de dentelles ou de lingerie.


Vers la fin du 18ème, la robe "à la française" est concurrencée par la robe " à l 'anglaise".

 

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La tendance étant alors de plus en plus à la simplicité et au confort, les paniers disparaissent.

La faveur est aux romans et aux jardins anglais, aux courses de chevaux.

La lady est en petite robe, en grand tablier blanc, et porte un chapeau assez plat.

La robe "à la française" est réservée aux cérémonies, tandis que la robe "à l'anglaise " domine dans la vie courante.

 

Le dos du corsage, baleiné aux coutures, forme une pointe longue à la taille qui est ajustée; la jupe à petite traîne, froncée depuis les hanches, est soutenue seulement par une tournure matelassée.

Sur le devant, le corsage est lacé, avec un décolleté souvent bas, rempli par un fichu de lingerie ; la jupe s'ouvre sous une sous-jupe.


La redingote est également empreintée à l' Angleterre: robe redingote à corsage ajusté et boutonné pour les femmes, manteau pour les hommes.

             180px-1813-male-Costumes-Parisiens.png   mode3.jpg  mode.jpg


A la chasse du Roi, quand il fait mauvais temps, tous les seigneurs sont en redingote.


C'est en fait un habit très propre pour monter à cheval, et pour résister aux injures de l'air.

Grand habit et robe à la française ont conquis les pays étrangers, désireux d'imiter les fastes de Versailles.


Mais la volonté de simplification des formes va de paire avec la constante demande d'égalité et fait évoluer la mode vers la fin du 18ème siècle vers les robes souples de mousseline, tandis qu'apparaît le pantalon, tenue du futur "sans -culotte".

 

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Désireux de s'appuyer sur une cour fastueuse, Napoléon rétablit le cérémonial et l'habit de cour.

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Emigrés de retour en France, et aristocrates des diverses restaurations monarchiques continueront à le porter et à se distinguer ainsi.


Seul demeure, aujourd'hui, le grand habit noir de soirée masculin.

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 19:34
Lors de la réunion mensuelle de nos adhérents à Plouézec, salle Run David, le mardi 2 Février 2010, Jean-Yves LAIGRE, a présenté aux 25 personnes réunies à cette occasion, les méthodes de recherches aux Archives Départementales des côtes d' Armor.

Jean-Yves démarre son exposé avec PC portable, écran de projection et logiciels spécifiques.

  Les participants sont  :

fevrier 2010 040   fevrier-2010-041.JPG

ATTENTIFS ..........!



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PERPLEXES ....................!


fevrier-2010-042.JPG   fevrier-2010-043.JPG

PENSIFS...................!


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INTERESSES ............!

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CURIEUX .............!


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Mais après on se paye une bonne tranche de rigolade quand même...!

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Et voilà Jean-Yves a rempli sa mission tandis que notre Présidente, Michelle répond toujours à toutes les questions avec son charmant sourire ....!

Réunion à thème qui a connu un grand succès pour une première et qui sera à renouveler avec un autre sujet pour le grand plaisir de tous nos adhérents ..............

Alors Rendez-vous quand .......?????

BIENTOT ..........!!!!!!!!!!




 


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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 14:36

 

 

L'histoire du costume a commencé au début du 19ème siècle comme une histoire essentiellement romantique.

 

L'invitation au voyage est alors conçue comme un itinéraire mêlant l'intérêt pour le point de vue à la curiosité pour la scène de moeurs.


Elle s'accompagne de la découverte du costume régional dont la richesse et la diversité sont ressenties comme une marque de différence culturelle.

 

Les premières "suites" de costumes régionaux apparaissent en 1827.


MICARMOR_6754_1162050494281_costume_travail.jpg    MICARMOR_6754_1162050553312_costume_fete.jpg    MICARMOR_6754_1162050587890_costtravafemm.jpg     MICARMOR_6754_1162050658546_femme_csotume_dimanche.jpg     MICARMOR_6754_1162050639187_femme_csotume_fete.jpg

Celles - ci sont exécutées à l'eau forte, puis les journaux de mode en assureront la diffusion.


Les artistes qui dessinent les costumes, comme le dessinateur Lanté et le graveur Gatine, sont des collaborateurs réguliers du Journal des Dames et des Modes.


La diversité des terroirs et des costumes séduit les dessinateurs.


Puis quand la technique de la lithographie, plus rapide et plus souple, remplace celle de l'eau forte, des séries consacrées aux costumes provinciaux paraissent en grand nombre.

 

Pour l'histoire du costume, les photographies sont plus probantes que les cartes postales anciennes qui présentent souvent des scènes montées.

 

Retrouver le costume antérieur au 19ème siècle est très difficile.

 

Aucune étude ancienne n'est disponible.

 

Il ne reste qu'au chercheur que l'exploration des minutiers, l'observation des ex-voto, ou des gravures anciennes.

 

Il faut confronter l'iconographie du 19ème siècle avec d'autres sources d'information.

L'idéal est de pouvoir trouver le costume lui - même.

 

Par contre à la différence du costume de mode, il est difficile de pouvoir remonter plus loin que le milieu du 19ème siècle pour les costumes populaires, sauf quelques exceptions pour des coiffes de la fin du 18ème siècle.

 

Sachant que les modes perdurent, on peut retrouver au 19ème siècle, des pêcheurs qui portent la " rhingrave " (culotte datant de Louis XIV) ou des Bretons, fidèles aux cheveux longs et à la culotte de l' Ancien Régime (Le bragou braz au lieu du pantalon).

 MICARMOR_6754_1160412444036_BRAGOU-BRAZ.jpg

Toutes les indications, la fabrication et la commercialisation des matières 

premières renseignent aussi sur les costumes.

 

 MICARMOR_6754_1156250460640_COSTUME_2.jpg      MICARMOR_6754_1156250477468_COSTUME_3.jpg  MICARMOR_6754_1162051099953_COSTUME118181.jpg

Les sources historiques sont aussi d'une grande utilité.

 

Les inventaires après décès, les contrats de mariage, les procès dépeignent les vêtements et les garde-robes.

 

 


imagesCAQLPPDK  RETOUR HAUT DE PAGE
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:36

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        LEUR HISTOIRE



Il n'y a rien de celtique dans le costume breton, sauf les grandes culottes bouffantes (bragoù-braz) abandonnées dès le début du XXème siècle et qui pourraient retrouver leur origine éventuellement dans le kilt cousu entre les jambes, suite à la demande du clergé puritain de la Contre réforme.

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Quant aux spirales brodées sur les plastrons bigoudens, elles ne sont apparues que vers la fin du XIXème siècle et nul n'a réussi à comprendre leur cheminement mystérieux qui a permis la résurrection des motifs oubliés depuis 10 siècles.


Après la Révolution, avec l'abrogation des lois somptuaires, le costume a commencé à s'enrichir et à se diversifier.

Ainsi chaque paroisse, chaque canton, chaque corporation avait coeur de surenchérir le voisin.


Il n'a cessé d'évoluer jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale.

La coiffe bigouden, en 1914, faisait 10 cm de haut mais en 1960, elle atteignait 36 cm et est redescendue de nos jours à 32 cm. VOIR LE SITE:

 


La fantaisie du costume breton restait strictement collective.

Il correspondait à un code rigoureux qui permettait de voir tout de suite l'origine géographique, la profession, voire la position sociale.

Tout écart était une transgression sévèrement jugée.

Dès le XIXème siècle, la diversité des costumes bretons et leur richesse ont retenu l'attention des voyageurs et ethnographes.

MICARMOR_6689_1156862519250_chapeaubretonw.jpg                MICARMOR_6689_1156862091921_costumegizfouen_wjpg.jpg


Autant de pays, autant de petites régions et autant de modes.


Deux grandes aires partagent la Bretagne : la Basse Bretagne plus traditionnaliste et la Haute Bretagne, plus ouvertes aux influences françaises.
Il a été dénombé 66 modes vestimentaires principales fragmentées en près de 1200 variantes avec les coiffes.
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Les plus anciens costumes remontent au premier quart du XIX ème siècle.
C'est alors la pleine période d'éclosion des costumes paysans suite à l'abrogation des lois somptuaires réservant l'emploi des dentelles et tissus de luxe à une certaine catégorie sociale.

Le culte de Saint Isidore, venu d'Espagne, a été adapté à la Bretagne : chapeau rond à brides, gilet brodé, braies bouffantes.

Un témoignage d'un père carme au 17ème décrit le costume spécifique Léonnais : vêtus de bleu, bonnet sur la tête (rouge ), galant (ruban) sur l'oreille avec leur "chupen" (veste) et leurs grandes chausses à la suisse.

 

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Les costumes de Cornouaille : Le costume bigouden et la mode de Fouesnant.

Le costume bigouden
est plus connu en Cornouailles où il se porte dans 24 communes
Il doit son nom de bigouden au petit pignon (beg : pointe) de la coiffe des femmes.

Le costume de l'homme : 2 vestes courtes superposées qui recouvrent un gilet plus long avec de grandes broderies.
Les motifs sont la plume de paon, la plamette ou la "fleur de coin" qui s'assortissent avec sur le haut du gilet ou sur les côtés de la veste.
Selon que le gilet se ferme à droite ou à gauche, on montre le plastron riche ou pauvre.
Les broderies sont en fonction de la solennité du jour.

 


Le costume féminin : 3 corsages superposés, de couleur différente, recouverts d'un corselet sans manches.
Certains corsages ont été supprimés au fil du XIXè siècle, mais pour garder l'impression de richesse, on a cousu des pièces d'étoffe de couleur différente aux extrémités des manches.
               

Les broderies de soie observent les mêmes règles que le costume masculin.

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La coiffe est la "mitre" avec bride nouée sur le côté.
Elle est tenue par un chignon ramassé sur le sommet de la tête et renforcée par un coussinet d'étoffe.
Les jours de fêtes, on
y ajoute des cocardes et de larges rubans de velours.

MICARMOR_6689_1219068253671_hortensias116.jpg     MICARMOR_6689_1219068225765_hortensias114.jpg

 


La mode Fouesnant est célèbre pour la coiffe de Pont Aven.
C'est une des coiffes les plus seyante et flatteuse mais la plus complexe.
Outre la coiffe, elle comporte un gorgerin de dentelle et une collerette plissée de grande dimension.


  

Les costumes du Léon

 

Le Léon est l'autre grande région de la Basse Bretagne, située dans les Monts d'Arée, limitée par la rivière de Morlaix, ce pays connait aussi une grande diversité vestimentaire.

 

Les costumes féminins
Ils se diversifient par les coiffes comme la "chicoledenn" de Saint Pol de Léon, begui de tulle léger formant deux pe
tites cornettes ou le "héniné de Morlaix.


Les costumes masculins

Les hommes de Plougastel ont un costume coloré.
Ils superposent un gilet à manches violet les jours de cérémonie, bleu pour le deuil, au dessus de 3 gilets sans manche, le 2ème est rouge et le 3ème est en flanelle blanche à ganse rouge.
Vers Plouguerneau, ils portent une coiffure de travail, la "kalaboussen" et un manteau de côte de maine, ancêtre du kabig, le "kap an aod".

 

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Le Pays Gallo.

 

Paludiers bretons en costume d'apparat traditionnel vers 1910.
Le chapeau à pic du paludier indique son état.
Pic vers l'arrière, il est marié.
Pic vers la gauche, il est célibataire.
Pic vers l'avant, il est veuf .

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d'autes informations sur les sites suivants :

 

 


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MICARMOR_6689_1156862002000_costumedufaouetw.jpg

 

Cartes postales anciennes de costumes féminins.


MICARMOR_6689_1153588388171_paimpolaisew.jpg                                 MICARMOR_6689_1150726018781_COSTUME_BINIC.jpg

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 18:15

Retrouver des décorations

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Lorsque vous retrouvez une ou plusieurs décorations, il faut déjà savoir à quelle distinction elles se rapportent et si elles appartiennent à vos ancêtres, car si le port d'une décoration que l'on n'a pas obtenu est parfaitement illégal, l'achat chez un brocanteur est autorisé.

Autre point : sur les tombes des Poilus, tombés lors de la Première Guerre Mondiale, les marbriers gravaient fréquemment sur le marbre la médaille militaire ou la croix de Guerre pour évoquer les honneurs de la Guerre rendus à un combattant mais il ne s'agissait pas forcément des distinctions reçues par le défunt.

Ce qui est un véritable piège dans lequel le généalogiste peut facilement tomber.
De nombreuses médailles pour la Première Guerre Mondiale sont souvent encadrées avec un parchelin évoquant le combattant et ne sont que des médailles commémoratives, largement diffusées par l'Etat dans les années 1920 et qui n'indiquent rien d'autre qu'une participation au conflit.

Il n'est pas aisé de reconnaître une décoration car le nom de famille n'est pas toujours inscrit sur la médaille.
Celles créées pour l'expédition du Mexique ou de Chine sous le Second Empire mentionnent le nom de la campagne, ce qui simplifie les recherches.



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Par contre l'insigne à l'effigie de Napoléon 1er avec la mention " A ses compagnons de gloire sa dernière pensée ..." correspond à la Médaille de Sainte Hélène et a créée par Napoléon III.

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Si le nom de votre ancêtre est gravé au dos de la médaille ou si un diplôme lui a été décerné, cela vous simplifiera la t âche.
Sinon, vous retrouverez aussi des infor
mations dans les albums photos de famille.

Les photos sont en noir et blanc et autre difficulté puisque vous avez un objet en couleur. Mais si les décorations sont du type "ordonnance", ruban et médaille indépendante, vous arriverez à les identifer.
Si elles sont portées sous forme de barrête, c'est la disposition des raies qui pourra vous guider.

Ensuite restent les hypothèses par déduction par rapport aux faits de l'histoire ou à la vie professionnelle (épidémies, métiers etc...).

Quelques fois on trouve la raison de cette attribution.
La date d'obteniton précise vous permet d'obtenir une copie des dossiers d'attribution avec les lettres des notables qui ont participé.

Concernant la Médaille de Sainte Hélène, des enquêtes ont été réalisées par les maires des communes où vivaient les anciens soldats du premier Empire.
120px-Medaille_Saint-Helene_mg_3451.jpg

Dans ces dossiers aux AD, on trouve des commentaires divers et /ou confidentiels, l'importance sociale et politique de tel ou tel grognard, ce qui peut vous permettre de reconstituer la biographie de votre ancêtre à travers ses faits d'armes et ses titres de gloire.
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 21:07


DECORATIONS ET MEDAILLES

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Savoir reconnaître une décoration n'est pas toujours aisé, d'autant que le nom de la distinction n'est pas toujours inscrit sur la médaille elle-même.

Il faut ensuite retrouver l'ancêtre qui a pu recevoir cette décoration.

Quelquefois, les nom et prénom sont gravés au dos de la médaille mais si ce n'est pas le cas, il faudra alors recourir aux photos de famille car les générations d'autrefois n'hésitaient pas à porter leurs décorations pour se faire photographier.

Deux types peuvent se présenter :

medaille-france.jpg- ordonnance : ruban et médaille pendante.

images-barrette.jpg- barrette : la disposition des raies sur le ruban vous guidera.

L'obtention de certaines décorations, comme la Légion d'Honneur ou la Médaille militaire, ont fait l'objet d'une parution au Journal Officiel ou au Bulletin des Lois, au 19ème siècle.

La date d'obtention précise vous permet d'obtenir une copie des dossiers d'attribution avec les lettres des notables, qui ont à l'époque, appuyer la demande.

Quelques Médailles Françaises

MDAILL-1-copie-1.JPG                                         M_Famille-frse.jpg

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Valeur Militaire
La Médaille Militaire
                                  La Croix de la valeur militaire
                             
legion-honneur.jpg                                img 4 med acc
La légion d'honneur                                        L'ordre National du Mérite

200px-Croix de l'ordre de Saint-Louis                              la_Liberation.jpg
L'ordre de Saint Louis                          L'ordre de la Libération

MDAILL-1.JPG                                                150px-Mediaille-resistance-IMG 0950

La Médaille d'honneur des Epidémies
      La Médaille de la Résistance

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La Croix de Guerre


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La Croix de Guerre
pour la Première Guerre Mondiale -1914/1918


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La Croix de Guerre pour la Seconde Guerre Mondiale - 1939/1945
avec deux variantes: une instituée par le Gouvernement de Vichy et une instituée en 1943 par le Général giraud Commandant en Chef de l' Afrique du Nord.

TOEXT.jpgLa Croix de Guerre pour les Théatres d'Opérations Extérieures ( T.O.E)


Les Croix du Combattant
croix comba vol 14 18
La Croix du Combattant 1914-1918

La Croix du Combattant volontaire de 1914-1918


La Croix du Combattant volontaire de 1393-1945

La Croix du Combattant volontaire de la Résistance



 


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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 19:42

LE CERCLE GENEALOGIQUE DU GOEL



organise



Le Mardi 02 février à 17h00 
à PLOUEZEC
salle RUN DAVID


sa réunion mensuelle sur le thème des différentes façons de faire des recherches aux Archives Départementales,

imagesCA3SHX13.jpg
avec une projection de diapos et réponses aux différentes questions que vous souhaiterez poser.
archives-en-ligne.jpg
Cette réunion sera dirigée par Jean Yves LAIGRE, membre de notre Association et membre de l'association "GENEARMOR" de ST BRIEUC.



genear-mor.jpg
 Réunion ouverte à tous
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:35
Cercle Généalogique du Goëlo

              BUREAU DE L'ASSOCIATION
                        ANNEE 2010





Michelle RAOUL : Présidente

Josiane CADO : Vice Présidente

Anna LE FRIEC: Trésorière

Henri GAILLARD : Trésorier adjoint

Micheline GALLIAN : Secrétaire

René CADO : Secrétaire adjoint

Jocelyne LECOMPTE- Françoise JAHAN : Membres

Danièle BROMET - Nathalie LE CAVORZIN :
Membres

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