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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 08:00
Cercle Généalogique du Goëlo


Bulletin d'adhésion

 

 

Ayant pris connaissance de l'objet de l'association Cercle Généalogique du Goélo dont le Siège social est à Ploubazlanec – 22620 -  je souhaite adhérer pour une durée d'un an renouvelable au 1er Janvier de chaque année, sauf avis contraire de ma part en qualité de (Rayer la mention inutile) :

 
 

N° d'adhérent ............................

 
 

 

NOM : …………………………….....Prénom : …………………………

 

Profession : …………………….....  Date de naissance : ...................

 

Tél : ………………………………...........  

 

E.mail : …………………………………..

 

Adresse : ……………………………………………………………………………….

 

Localité : …………………………...........   Code Postal : ………………

 

   

Tarif 2010 : 14 € pour un an

 

Fait à                                                                le                                                                

 

Signature 

 

 

 

 

A retourner avec votre chèque à l'ordre du CG. GOELO à l’adresse courrier suivante:

 

Madame Michelle RAOUL  -  Lan Vrestan – 3  Garden Class  - 22620 - PLOUBAZLANEC

Email :  michelle.guy@wanadoo.fr  - Tél : 02.96.55.04.22

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 21:35
 LES ARMOIRIAUX

 

 

Au blason des Arrmoiries

                       
  
Jean 1er de Bretagne                                         Savoie

                         
Armoiries Loubières           Armorial du Héraut d'armes d'Ile de France

 


 

Deux des plus célèbres armoiriaux du Moyen Age sont l' Armorial du Tournoi de Mons en 1310, montrant les armes des 191 participants français, anglais, hennuyers et néerlandais.


Malheureusement l'original est perdu mais il existe plusieurs copies du XVè me siècle.


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L'Armorial équestre de la Toison d'Or, milieu du XVème siècle, célèbre pour les représentations équestres de ses principaux chevaliers.

Dès l'apparition des armoiries, la nécessité de les répertorier se fait sentir.

Les armoiries sont une source indéniable de graphisme, elles traversent l'histoire en reflétant le style de chaque époque et conservent la pureté du blasonnement.

Les documents dessinés servent à l'identification, l'enregistrement et la mémoire des dessins appartiennent à une mentalité que celle de l'écrit.imagemagic.jpg

Les premières armoiries ont été considérées comme immémoriales mais les professionnels du blason se constituent malgré tout des aide-mémoire pour leur usage personnel.

 

Tous ces documents corporatifs se transforment en instrument d'une administration féodale tout en gardant un caractère personnalisé.

 

Les armoiriaux rassemblent parfois à peine quelques dizaines d'écus, quelques autres plus importants, vont en compter quelques milliers.

 

Le plus souvent, ils sont dessinés par colonne et rangées sur du parchemin ou du papier et le plus souvent en couleurs enluminées, le tout relié en liasses.

 

Après la Renaissance, les armoiriaux quittent le cercle étroit des professionnels etprennent la forme de magnifiques registres pour servir aux Princes et aux ordres de la Chevalerie.

 

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Armorial du Héraut d'armes d'Ile de France



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Grandes armes de Louis Gonzague, duc de Nevers vers 1580

 

 

 


Pour la Bretagne : voir l' armorial breton 


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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 14:48
LA LEGENDE DES TERRE-NEUVAS

Le festival de BOBITAL doit tout aux Terres Neuvas.

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Chaque année est l'occasion de rappeler le souvenir des marins, qui, durant cinq siècles, sont partis pêcher la morue au large de Terre Neuve.
On peut y voir les doris et le matériel de pêche et entrevoir la dureté du métier, de ceux qu'on a appelé les forçats de la mer.




C'est vers 1390 que des baleiniers basques à la recherche de cétacés découvrent de grands bancs de morues au large d'une côte inconnue qu'ils nomment " La Terre Neuve".

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C'est le début de l'aventurre des terre-neuvas qui partent de longs mois pêcher la morue dans les mers froides.

On appellera çà le "grand métier" car ces hommes ne sont pas des marins ordinaires, ils mènent à bord une vie très rude et qui exige surtout une résistance physique et morale exceptionnelle.

La "grande pêche" nécessite une longue traversée vers les hauts fonds riches en morue du sud-est de Terre Neuve et du golfe du Saint-Laurent.
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Les bateaux partent des ports normands et bretons dont Paimpol, parfois plus bas et font relâche à Saint Pierre et Miquelon pour le ravitaillement.

La pêche à la morue pratiquée dès le 15ème siècle connut ses heures de gloire aux 17ème et 19ème siècles.

La campagne de pêche dure de fin février à septembre.

Dès novembre, le capitaine recrute son équipage, variant de 22 à 30 hommes, qu'il va chercher quelquefois très loin, des hommes robustes ou des gamins qui se font embauchés comme mousses.

Après le plein de provisions et de sel, le bateau, une goélette à hunier, appareille pour rejoindre en une vingtaine de jours, la zone de pêche.
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A l'arrivée, le premier travail consiste à attraper les bulots, les sardines ou encornets qui serviront à amorcer les hameçons.

Les doris entrent ensuite en action, manoeuvrées par 2 hommes qui vont poser les lignes et les relever.
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Les morues sont ensuite étripées, décapitées, lavées et "enoctées"et salées
Le salage se fait en tonne dans des tonneaux ou en grenier dans la cale en alterant une couche de sel et une couche de poisson.

Quand la pêche est bonne, elle est débarquée à Saint Pierre et Miquelon pour y être séchée sur les grèves et ramenées en France sur des chasseurs.

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Sinon les bateaux rentrent en France, les cales pleines, et vont y être réparés pendant l'hiver.

Le salaire sera fonction de la quantité de poisson ramenée, entre 1500 et 4000 morues par homme.

La pêche ne s'interrompait jamais et les équipes se relayaient sans cesse, le temps de repos ne dépassait pas 6 heures.

Ce fut un travail très pénible, les morues étaient jetées des doris sur le pont.
Il nécessitait aussi de l'adresse pour les dépecer rapidement.

Le terre-neuvas portait des sabots ou des bottes en cuir ou de toile enduite, des vêtements lourds et épais, pantalons, veste et suroît de grosse toile, gants de laine.

Les mains souffrent de l'eau et du sel, et les blessures sont nombreuses.

La mauvaise nourriture entraine des carences alimentaires et le froid provoque engelures et affections pulmonaires, sans parler des problèmes psychologiques.

Le brouillard continuel prive de tout horizon et l'insécurité est permanente ; c'est ce que les galériens de la brume ont appelé l'enfer des bancs.
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Cette brume surprend les doris qui sont incapables de s'orienter pour rejoindre la goélette.

Il faut aussi compter les tempêtes violentes et les nombreux naufrages.

En un siècle, une centaine de bateaux de la flotte de Paimpol soit à peu près 2000 hommes ont disparu.


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Paimpol aujourd'hui .......!


La mer est une mangeuse d'hommes !!!



 


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 11:45

PLOUEZEC ET LA PECHE EN ISLANDE

En 1910, la goélette de François-Marie VIDAMENT, "L'Hygie" disparaît  "corps et biens " en Islande, avec 18 hommes à bord, tous de Plouézec.

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L'équipage de l' Hygie


Si plusieurs matelots ou marins pêcheurs sont morts de maladie ou de chute par dessus bord, beaucoup sont portés disparus à la suite de la perte corps et biens de leurs bateaux .


Parmi les catastrophes qui ont causé le plus de victimes parmi les Plouézécains, on notera :

La Fourmi : 23 morts en février 1881
Caroline : 14 morts en avril 1885
Petite Jeanne : 11 morts en mars 1887
Notre Dame de la Rance : 24 morts en mai 1892
Brune : 12 morts en avril 1901
Pilote : 4 morts en avril 1901
Marie- Louise : 17 morts en février 1905
Etoile d' Arvor : 21 morts en mars 1907
Hygie : 18 morts en mars 1910
Maryvonnic : 21 morts en mars 1911
Bar Avel : 14 morts en août 1927


Il y a 321 noms recensés entre 1852 et 1935, de Jean- Marie JEGOU, disparu en novembre 1854 sur " es Amis Réunis" à Joseph LECH'VIEN en février 1933 sur le "Kerroc'h".

A la mémoire des Islandais : l'enfance islandaise de François Jouanjean
Le dernier " islandais " Plouézécain, âgé de 90 ans, raconte (juillet 2008).


Descendant d'une lignée de pêcheurs d'Islande, François est le dernier islandais plouézécain.

Il est fils et petit-fils de pêcheurs à Islande  Son grand-père a fait 34 campagnes de pêche et il a connu jusqu'à 65 goélettes dans le port  Son père fait partie de " La Glycine", dernière goélette pour Islande en 1935. Ses oncles partaient aussi  !

François part en 1933 quand la pêche commence sérieusement à péricliter, comme mousse sur le "Marie-Louise Schaffino", navire de commerce de 10.000 tonnes, puis dans la Marine Nationale jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Il a 17 ans quand son père débarque de "La Glycine" pour la dernière fois. Il est second capitaine et y a passé 15 ans . Il a pêché, à lui seul, 4000 morues comptabilisées par les langues coupées que chacun jetait dans un seau à ses pieds, les jointures d'articulation des doigts creusées par le sel.
Les marins se protégaient avec de l'huile de foie de morue artisanale fabriquée à bord.
Il se souvient : "en février, on conduisait son père en charrette à Paimpol et il ne rentrait qu'en août, après six mois de campagne. Il devait alors se charger du désarmement de la goélette. Les bateaux étaient échoués pour le colmatage et le calfeutrage et puis il y avait le réarmement avant six autres mois de campagne.
Entre-temps, père et grand-père assuraient la vie des deux fermes."

Le mois de février revenait. C'était le grand Pardon des Islandais. Il y avait foule sur les quais. Les veuves étaient nombreuses et jeunes et parfois très belles !!!
Plus de 2000 disparus rien qu'en Islande !

En février, les marins étaient recrutés au café, après la messe. Le denier de Dieu, pécule donné à l'épouse avant le départ pour élever les enfants, est fonction de leur qualité de pêcheur ou de marin . Pour appâter les marins, on leur offre un canon de rouge à 14° au lieu de la traditionnelle bolée de cidre ! Les bateaux partent avec la marée. Un remorqueur les aide à sortir de l'écluse et du chenal. Ils sont alors pointés au fur et à mesure par le sémaphore de Bilfot à Plouézec. Tout comme au retour en août.

Ceux qui revenaient, mouillaient le long de l'île de Saint-Riom. Ils attendaient une marée favorable pour entrer au port de Pampol. Avec leurs cales pleines, il leur fallait plus de fond . Pour patienter, le ravitaillement (pain, beurre et lard) arrive de Pors-Even, Port-Lazo, parfois de Bréhec.
Femmes et enfants aussi ! Mais ces derniers attendent à bord des canots tandis que les épouses, après six mois de séparation montent à bord visiter les cabines....!!!!

La vie de pêcheur à Islande est dure - un peu moins pour ceux qui avaient une double vie - celle de marin et celle de terrien.
Les autres, les habitants des villes devaient trouver un travail à terre pour les six mois.

Les six mois de bord pour ces Islandais comptaient pour un an sur leur livret de navigation. Leur salaire était le double d'un marin normal et ils pouvaient prendre leur retraite à 50 ans. Le plus marquant était la solidarité et aucune dissension n'existait entre eux.
jouanjeanPortait de François - Marie Jouanjean réalisé par M.Leureuset,
artiste local.
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Les goélettes.
Tableau de Georges Malbert, peintre plouézécain.

Autres informations sur Paimpol et la pêche en Islande


Dans le Kaskrudsfjordur, fjord de la côte est de l'Islande, l'ancien hôpital français construit en 1905 pour les marins pêcheurs français, essentiellement bretons, par la Socité des oeuvres de mer.
Un prête parlant français et breton y était affecté d'avril à septembre chaque année.
Cet hôpital construit dans la petite localité du même nom, Kaskrudsfjordur, au fond du fjord, a été fermé en 1922. Il a été démonté et installé près de l'embouchure du fjord . Dans le cadre d'un projet franco-islandais, il avait été décidé en 1996 de le restaurer et de le réinstaller à son emplacement initial, mais l'intendance n'a pas suivi et le bâtiment a continué à se dégrader ; Il semblerait que les crédits nécessaires aient enfin pu être réunis et que ce témoignage émouvant de la présence bretonne sur les côtes de l'Islande doit bientôt être sauvé.

Reportage de Aziliz Le Nail, 14 ans, partie en Islande avec sa famille sur les traces des Bretons.


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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 11:38
MEMOIRES D' ISLANDE

PHOTOS D'AUJOURD'HUI


En 1924, pour la Toussaint, le Journal, L'Illustration fait sa "une " avec LE MUR DES DISPARUS.

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A Ploubazlanec, "Mémoire d'Islande" est une exposition dans une petite maison près de la mairie qui retrace l'histoire à l'aide de photos, cartes marines, journaux de bord et dessins.

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Maison de pêcheur, reconstituée lors du tournage du film " Pêcheurs d'Islande " en 1995.


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Plaque commémorative à l'entrée du cimetière de Ploubazlanec.
LE MUR DES DISPARUS.

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Ci-dessus quelques unes des plaques commémoratives figurant au Cimetière de Ploubazlanec - Le Mur des Disparus - retraçant les pertes humaines subies lors de la Grande Pêche à la morue en Islande.

Les veuves de Ploubazlanec venaient se recueillir devant le mur des disparus.
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La Croix des Veuves
Ploubazlanec

C'est l'ancienne "Croas Pell" d'où les femmes des marins pouvaient apercevoir les grandes voiles blanches des goélettes à leur retour.
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La Chapelle de La Trinité en-dessous de la Croix des Veuves, dédiée à Notre Dame des Marins. C'est ici qu'aborda au 5ème ou 6ème siècle, Saint Pebrel.
Conformément à sa promesse faite avant de quitter la Cornouaille, il y édifia un oratoire en l'honneur de la Trinité. Au 12ème siècle, des moines établis sur l'île de St Riom venant se ravitailler sur le continent, furent pris dans une violente tempête.
S'étant recommandés à la Trinité, ils furent jetés à la côte, mais vivants, et firent le voeu de bâtir une chapelle à cet endroit.
La chapelle actuelle fut bénie par Mr Augustin David, le 26/10/1868, évêque de St Brieuc, qui fit également bâtir la Tour de Kerroc'h.
Le Pardon de Notre Dame des Marins est célébré le 4ème dimanche de Pâques
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Chapelle de Perros Hamon à Ploubazlanec, vieille d'environ 8 siècles.

Près du petit village de pêcheurs de Pors Even, immortalisé par Pierre Loti.
Cette petite chapelle récemment restaurée abrite sous son porche les "derniers Mémoires" authentiques des disparus en mer.
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"Mémoires" à l'entrée de la chapelle de Perros Hamon à la mémoire des marins disparus au large de Terre Neuve.
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"Mémoires" à l'intérieur de la Chapelle de Perros Hamon.
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Intérieur de la Chapelle de Perros Hamon - l'Autel.

La 1ère évocation de Pen-Roz (Perros Hamon) "le haut de la colline"  apparaît en 1198.
L'abbaye de Beauport (Kérity) avait hérité en 1202 de 13 paroisses du Trégor-Goélo, dont celle de Perros-Hamon, mais ce n'est qu'en 1824 que le quartier fut intégré à la commune de Ploubazlanec.
La chapelle a été rénovée en 1992 par les Beaux-Arts et l'autel a été entièrement redoré à l'or fin.
La vocation maritime de Ploubazlanec est liée à celle de la chapelle et de la pêche hauturière, la morue surtout. Dans la chapelle, le vitrail du tran-sept retrace le sauvetage de l'équipage du "Ville du Havre", un trois mâts qui a sombré en 1841 au large de Terre Neuve lors de la pêche à la morue, et l'équipage ayant pu se réfugier sur un iceberg, a pu ensuite rejoindre la terre ferme ! On a alors parlé de miracle, mais les textes retrouvés authentifient l'aventure. Le capitaine était originaire de Perros Hamon et une grande partie de l'équipage native de Ploubazlanec. Les rescapés se sont rendus pieds nus à la chapelle pour remercier Notre Dame de Perros Hamon .....


Avec l'Islande et la pêche à la morue, pratiquée de 1852 à 1935, vous retrouverez le caractère profondément humain de la chapelle de Perros Hamon.
Si cette période relativement récente fut source de profits pour les armateurs, les chantiers, les voileries et les commerces paimpolais, elle fut, pour les équipages de toute la région une bien triste époque.
Chaque année à Paimpol, de 1852 à 1935, 40 à 50 goélettes appareillaient avec chacune 20 à 25 hommes à bord.
120 goélettes furent perdues durant ces 83 années de pêche dont 70, corps et biens.
On estime à 2000, le nombre de marins pêcheurs engloutis dans la froide et violente mer d'Islande.
La chapelle de Perros Hamon, village éminemment  " islandais" porte sur les murs de son porche, les "Mémoires" authentiques de quelques-uns de ces chers disparus, qui feront s'exclamer Pierre Loti: "L'Islande, toujours l' Islande"
La Vierge de Perros Hamon aura sa statue sur chaque navire.
Pierre Loti et Guillaume Floury dit le Grand Yann sont venus à plusieurs reprises dans cette chapelle qu'ils appelaient déjà en 1884 , "la Chapelle des Naufragés ".
Le Pardon se célèbre le lundi de Pâques.
Chapelle classée Monument Historique, aux bons soins des Beaux Arts et de la Municipalité.

Juillet 2006 en Islande à Grundarfjordur.
Une croix de granit, vieille de 250 ans, est déposée en hommage aux milliers de marins bretons disparus en mer au large de l' Islande.
Cette croix a été transportée par l'Etoile, goélette de la Marine Nationale Française, réplique des goélettes qui partaient à la pêche à la morue, de Paimpol à Grundarfjordur, accompagnant la régate des Skippers d'Islande.

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Comme chaque année, Paimpol fêtera en juillet les Islandais, en mémoire aux nombreux marins partis mais jamais revenus pendant la période de la grande pêche sur les bancs de Terre Neuve et en Islande.

 


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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 15:10
LES PECHEURS D'ISLANDE
1852 - 1935


PHOTOS D 'HIER

Départ pour l' Islande à Paimpol                Pardon des Islandais avant le départ

DEPART POUR ISLANDE                            PARDON DES ISLANDAIS PAIMPOL

Pierre LOTI 1850- 1923 consacra un roman à cette aventure, intitulé "Pécheurs d'Islande" qui obtint le prix Vitet en 1886.

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Goëlette islandaise

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Quai Morand à Paimpol

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Armement des bateaux

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Mise en place des voiles
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Chargement du sel à bord des goëlettes

Les quais déserts pendant la grande campagne de pêche longeaient les bassins jusqu'à l'embouchure du port, sous la tour de Kerroc'h.
Le quai Morand doit son nom à un armateur de Paimpol.
A marée basse, les bateaux échoués sur la grève effectuaient leurs réparations ; ainsi accessibles aux charrettes chargeant et déchargeant le poisson.
Les goélettes étaient un spectacle distrayant et permanent pour les badauds.
Avant 1902, un seul bassin, découvert deux fois par jour, était envahi de centaines de mâts.
Le 2ème bassin à flot, commencé en 1898, a été inauguré en 1904 à l'apogée de l'aventure islandaise.
Lors des armements, les spectateurs assistaient à la vérification des cordages, filins et voiles, tandis que les enfants jouaient sur les quais déserts avant l'immense effervescence du départ.
On chargeait des barriques de cidre, de vin, d'eau douce, des vivres, des pommes de terre, pour le ravitaillement des marins, ainsi que des effets pour les matelots, du matériel de pêche, des appâts, et le combustible bois ou charbon, pour le chauffage et la cuisine.
Le départ des "graviers" était précédé de la bénédiction des marins pour Terre Neuve.
Le pardon des Islandais rassemblait une foule énorme vers la mi-février.
La Vierge portée par les marins était précédée du groupe des moussaillons.
Après la messe, la procession de Notre Dame de Bonne Nouvelle traversait les rues et se dirigeait vers le port.
Lors du pardon au moment de la bénédiction des goélettes, la fête s'accompagnait d'animations manèges et célébrations profanes et laïques.
Avant le grand départ, des tonnes de sel étaient chargées dans les cales pour saler la morue après séchage sur les grèves de Terre Neuve.
Au milieu de la saison, le poisson était chargé sur des " chasseurs" qui le rapportait en France.

A Paimpol, aujourd'hui, vous pouvez visiter le Musée de la Mer, rue Labenne, près du port.
affichewOn y découvre la vie des pêcheurs d'Islande et toute la richesse maritime de Paimpol et de sa région.


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Paimpol Le Quai Central
La dernière goélette armée pour la pêche en Islande a été " La Glycine"

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Blason de la ville de Paimpol pour la pêche en ISLANDE


 


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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 13:10
bonne année55

Le Cercle Généalogique du Goëlo vous présente ses meilleurs voeux pour 2010.

bonne annee signature1
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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 15:56

 

GENEALOGIE COSTARMORICAINE DE MARCEL PAGNOL

 

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En Mars 2006, le Cercle Généalogique du Goélo vient prêter main forte au Cercle Généalogique Drôme Provencale représenté par Paulette BOISSON, sa Présidente, et participe à l'élaboration de la généalogie de Marcel Pagnol, pour ce qui concerne sa branche costarmoricaine en vue de l'ouverture de la Médiathèque de Châteauneuf du Rhône (26) le 1er avril 2006.

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LA GENEALOGIE

La mère de Marcel Pagnol, Augustine LANSOT, a des origines costarmoricaines, dans plusieurs villages des Côtes d'Armor.

 

On retrouve les patronymes suivants (les chiffres entre parenthèses sont les numéros Sosa).

 

GUIOMAR

 

Génération 7

Jean (104) est né à Pleubian vers 1697.

Il se marie à Pleumeur Gautier le 15 novembre 1730 avec Françoise MAHE (105).

Elle est née le 1er avril 1696 à Pleumeur Gautier, fille de Sylvestre MAHE (210) et de Marie LE SEVILLON (211).

Sylvestre MAHE, fils de Catherine LE MINOUX (421) était âgé de 30 ans quand il se marie à Pleumeur Gautier le 22 février 169.

 

Génération 6

Guillet (52) ou Guillaume est né à Pleubian le 5 octobre 1734 .

Il se marie le 25 novembre 1738 à Pleudaniel, avec Gabrielle LE COZIC (53) née le 30 juin 1735 à Pleudaniel.

Elle est la fille de Jean LE COZIC (106), fils de Guillet LE COZIC( 212 ) et de Louise LESCOUARCH (213) et de Marguerite PARANTHOEN (107) mariés le 25 octobre 1734 à Pleudaniel.

Marguerite PARANTHOEN est née le 4 avril 1707 à Pleudaniel, veuve de Jacques LAURENT, fille de Jacques PARANTHOEN (214) et de Estiennette HAMON (215).

Guillet décède le 7 novembre 1804, son épouse était décédée le 20 juillet 1802. Ils sont tous deux inhumés à Trédarzec.

 

Génération 5

Yves (26) né le 21 février 1774 à Trédarzec.

Il épouse Jeanne LE PLADEC (27) le 30 août 1806 .

Il meurt à Tréguier le 7 juin 1818.

 

Génération 4

Marie Yvonne (13) née à Trédarzec. Elle fait la rencontre d'un ouvrier maritime à Lorient , venu de Normandie, Pierre Aimable LANSOT, qu'elle épousera le 8 novembre 1836.

 

LE PLADEC

 

 Génération 8

Toussaint (216) né vers 1677, a épousé Marguerite LECOQ (217), née vers 1669, le 23 juillet 1699 à Ploëzal.

 

Génération 7

Pierre (108 ), fils de Toussaint et de Marguerite LE COQ, est né vers 1704 à Saint Gilles le Vicomte. Il épouse Marie TREMEL (109), fille de Mathurin TREMEL (218 ) et de Jeanne THAEZ (219), le 29 novembre 1740 à Pleumeur-Gautier. Pierre LE PLADEC est décédé à Trédarzec le 15 mai 1764.

 

Ils ont cinq enfants, tous nés à Kerbors.

 

1 - Marguerite née le 15 avril 1741, décédée le 29 avril 1741.

2 - Joseph.

3 - Anne née le 27 février 1745.

4 - Yves né le 9 avril 1747.

5 - Bertrand né le 20 janvier 1750.

 

Génération 6

Pierre (54) né le 18 janvier 1743 à Kerbors est l'époux de Catherine POCH (55 ), fille de Olivier POCH (110) et de Renée TALGUEN (111).

Ils se marient le 14 novembre 1779 à Minihy Tréguier.


Catherine POCH est la petite fille de Yves POCH (220) et Françoise TANGUY (221) et de Etienne TALGUEN (222) et Elisabeth TENEVEZ(223).


Yves POCH a épousé Françoise TANGUY le 27/11/1710 à  Camlez, il était veuf et âgé de 42 ans.


Françoise TANGUY âgée de 24 ans était la fille de Marie LE TENSORER  (443), décédée à Camlez le 10 avril 1714, âgée de 63 ans.

 

Génération 5
Jeanne (27), née le 11 novembre 1781 à Langoat, se marie le 30 août 1806 à Trédarzec, Yves GUIOMAR(26 ) né le 21 février 1774 à Trédarzec, décédé le 4 juin 1818 à Tréguier.

 

Pour connaître les autres branches de l'arbre généalogique de Marcel Pagnol, aller surfer sur le site Coeur de Provence

Ci-dessous Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel.

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 16:04
CARTE DES EVECHES DE BRETAGNE


Les 9 évêchés de la Bretagne

Les évêchés étaient les "départements" de l'ancien régime.

MICARMOR 6728 1217689815796 bretagne eveches
Ces 9 pays représentent les 9 bandes du drapeau breton :

- les 4 bandes blanches pour la Basse-Bretagne.
- les 5 bandes noires pour la Haute-Bretagne.

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Breizh-Izel -  Basse-Bretagne (à l'ouest) où l'on parle breton :
Bro Gerne  - Cornouaille Kemper Quimper.
Bro Leon  - Pays de Léon Kastell-Pol Saint-Pol-de-Léon.
Bro Dreger  - Trégor Landreger Tréguier.
Bro Wened   - Vannetais Gwened Vannes.

Breizh-Uhel  - Haute-Bretagne (à l'est) où l'on parle gallais (ou gallo) :
Bro Zol  - Dol.
Bro Naoned  - Nantes.
Bro Roazhon  - Rennes.
Bro Sant Brieg  - Saint-Brieuc.
Bro Sant Malo -  Saint-Malo.
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Remarque :
Bretagne s'écrit Breizh en breton et Bertaèyn en gallais
bro = pays (en breton)


HYMNE GALLOIS ET BRETON


L'hymne du Pays de Galles a été écrit par Evan James et composé par son fils, au milieu du XIXe siècle.
Le texte breton, sur la même musique, date de la fin du XIXe siècle.
Un pasteur protestant, Williams Jenkins Jones, originaire du pays de Galles, est envoyé comme missionaire en Bretagne.
Mission difficile dans un pays farouchement catholique !
Il tente aussi de renouer les liens entre le Pays de Galles et la Bretagne, privilégie la lecture de la Bible en breton.
Il écrit un recueil de cantiques en breton.
Le texte de l'un de ses cantiques est une adaptation de l'hymne gallois Hen Wlad fy Nhadau (Pays de mes Pères) qui devient Doue ha va Bro (Dieu et mon Pays).
Ce texte sera remanié et deviendra Bro Goz ma Zadoú (Vieux Pays de mes Pères).
Traduction française de l'hymne gallois.

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                 Pays de mes Pères



La terre de mes ancêtres m'est chère.
Pays ancien où les trouvères sont honorés et libres.
Les guerriers si nobles et sa vaillants.
Donnent leur sang et leur vie pour la Liberté.

O mon foyer, je te suis fidèle.
Alors que les mers protègent la pureté de mon pays.
Puisse être éternelle, ma langue ancienne.

Vieux pays de montagnes, l'Eden des bardes.
Chaque gorge, chaque vallée conserve son charme.
Pour l'amour de mon pays, des voix clameront avec enchantement.
Pour moi, ses torrents, ses rivières.

Bien que les ennemis aient foulé au pied ma patrie.
La langue de Cambrie ne connaît maintenant aucun repli.
La Muse n'est pas vaincue par la main cruelle des traitres.
Ni réduite au silence, la harpe de mon pays.



Bro Goz ma Zadoù


Ni Breizhiz a galon karomp hon gwir Vro.
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro.
Dispont kreiz ar brezel hon tadoù ken mat.
A skuilhas eviti o gwad.


O Breizh, ma Bro me 'gar ma Bro.
Tra ma vo ar mor 'vel mur en he zro.
Ra vezo digabestr ma Bro !


Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv.
N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv.
Gwerz trist, son dudius a ziwan eno.
O pegen kaer ez out ma Bro !


Breizh douar ar sent kozh, douar ar varzhed.
N'eus Bro all a garan kement 'barzh ar bed.
Pep menez, pep traonienn da'm c'halon zo kaer.
Enno kousk meur a Vreizhad taer !

Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras.
He Yezh zo bepred ken bev ha biskoazh.
He c'halon birvidik a lamm c'hoazh en he c'hreiz.
Dihunet out bremañ, ma Breizh !
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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 16:20

ETYMOLOGIE DES PRENOMS.


Chaque époque, chaque région ont influencé les parents dans le choix des prénoms donnés aux nouveaux-nés.

 

Les prénoms de vos ancêtres "trahissent" généralement leur siècle de naissance en même temps que l'ancrage géographique de votre famille.

 

Du Moyen Âge à nos jours, vous pouvez retrouver leur évolution dans le temps et leur origine régionale.

 

Un prénom a des racines éthymologiques.

 

Au Moyen Age, les noms donnés aux enfants sont principalement d'origine germanique.

Ils ne sont que rarement des noms de saints ; ceux-ci seront presque tous importés d'une autre langue, issus d'une autre civilisation : de l'hébreu par la Bible, du grec ou du latin.

Dans la moitié Nord de la France, de l'actuelle Belgique et en Suisse, un quart de noms de baptême sont germaniques au Vème siècle, la moitié au VIème siècle et au XIXème siècle, c'est la quasi totalité.

Succès plus modéré au Sud du pays. Les noms purement celtiques ont presque tous disparu sauf partiellement en Bretagne.

Au IXème siècle, sur les 25 noms masculins les plus portés à l'échelle du pays tout entier, 22 sont germaniques, 1 biblique et 2 latins.

 

A travers les chartiers, les documents féodaux ou religieux, d'autres prénoms apparaissent, sans que l'on puisse déterminer au juste leur fréquence.

Certains sont aujourd'hui oubliés, mais ont parfois des sonorités qui pourraient encore plaire.

D'autres plus rares, sont encore portés.

D'autres enfin reviennent actuellement à la mode comme Aliette, Aélis, Alix,

Les noms germaniques donnés aux enfants étaient en général formés de l'association de mots au sens guerrier ou louangeur.

 

La langue germanique a cessé assez vite d'être comprise pour n'être qu'une sorte de légo onomastique, certains prénoms anciens peuvent nous sembler résulter d'associations pour le moins curieuses sur le plan du sens sans compter les déformations.

 

A la fin du Moyen Âge, au XIIème siècle, les prénoms germaniques reculent.

On en trouve encore quelques uns qui viennent de la langue franque mais arrivent aussi en tête, des noms de baptême, comme Samson (biblique) ou Arthur (issu des chansons de geste bretonnes) et trois prénoms latins comme Barthélémy, Josse et Mathieu.

 

Pour les prénoms féminins, les noms germaniques ont diminué dans une proportion encore plus grande.

La majorité des prénoms sont désormais d'origine biblique, grecque ou latine

Dans la plupart des cas, il s'agit de noms de saintes.

 

Progressivement l'habitude de donner à ses enfants des noms portés par des saints reconnus par l'Eglise va s'étendre non seulement aux femmes mais aussi aux hommes.

 

A l'époque moderne, le concile de Trente fait obligation à tous les parents de donner aux nouveaux-nés, de manière exclusive, des noms de saints ou de personnages bibliques.


Le phénomène était déjà né spontanément mais cette consigne va l'accentuer et réduire la variété des prénoms donnés.

Bientôt, dans un village, quatre ou cinq prénoms se partagent les deux tiers des garçons et la situation est pire pour les filles, la concentration étant plus grande encore.

Jean et Marie sont parmi les plus prisés. Jean devient ainsi le premier prénom de France par la fréquence à partir du XIVème siècle et va se maintenir à la 1ère place pendant 600 ans.

Il ne perdra son rang qu'à la fin des années 1950 avec la mode des Jean - composé - Jean Baptiste d'abord, suivi de Jean Claude et Jean Pierre dans les années 1940 auxquels il faut ajouter les Jean Paul et les Jean Louis des années 1950, tous dans les 20 premiers de leur génération.


Marie prend la tête de tous les prénoms féminins un peu plus tard, au XVIIème siècle et conserve sa première place jusqu'en 1915.


Les noms les plus fréquents seraient : Jean, Pierre, François, Louis, Joseph Antoine, Jacques, Charles, Etienne, Guillaume et André pour les garçons.

Marie, Jeanne, Anne, Françoise, Catherine, Marguerite, Louise, Madeleine et Elisabeth pour les filles.

Le manque de variétés dans les prénoms est la caractéristique majeure de l'Ancien Régime.

 

De la Révolution à 1900.

 

Pendant quelques mois, la révolution française de 1789 permet à chacun de choisir n'importe quel prénom pour son enfant, mais cette liberté totale dure peu, un nouveau texte de loi rendant obligatoire dès 1803, les prénoms en usage avec les calendriers y compris le fameux calendrier révolutionnaire riche en noms de plantes, de fleurs ou d'instruments aratoires, ou portés par des personnages connus de l'histoire ancienne.


Les prénoms nouveaux ne sont pratiquement pas donnés dans les petits villages et le mouvement reste limité aux années 1793 à 1795, pendant la Terreur.

Dès la fin de la Terreur, les prénoms classiques reviennent et nomment près d'un nouveau né sur deux, même si les prénoms rares sous l' Ancien Régime et qui sont des prénoms de saints (Rosalie, Rose, Julien) se mulitplient au début de l'Empire.

De 1810 à 1820, on assiste à une restauration spectaculaire des prénoms les plus traditionnels : les 2/3 des nouveaux-nés se partagent à nouveau les 10 prénoms classiques.

Les prénoms d'origine germanique ne sont plus les plus nombreux jusqu'au milieu du XXème siècle, loin de là !

 

 


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