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PAIMPOL, LA HALLE
PRESENTE
CET ETE, UNE EXPOSITION,
EN SOUVENIR DU BARDE BRETON
LA PAIMPOLAISE
Quittant ses genêts et ses landes Quand le Breton se fait marin En allant aux pêches d'Islande Voici quel est le doux refrain Que le pauvre gars Fredonne tout bas refrain: J'aime Paimpol et sa falaise Son église et son Grand Pardon J'aime surtout ma Paimpolaise Qui m'attend au pays Breton Quand les marins quittent nos rives Le curé leur dit: " Mes bons fieux " Priez souvent Monsieur Saint-Yves Qui nous voit des cieux toujours bleus Et le pauvre gars Fredonne tout bas Le ciel est moins bleu n'en déplaise A Saint-Yves notre patron Que les yeux de la Paimpolaise Qui m'attend au pays Breton Guidé par la petite étoile Le vieux patron d'un air très fin Dit souvent que sa blanche voile Semble l'aile du Séraphin Et le pauvre gars Fredonne tout bas Ta voilure mon vieux Jean Blaise Est moins blanche au mât d'artimon Que la coiffe à la Paimpolaise Qui m'attend au pays Breton | Le brave Islandais sans murmure Jette la ligne et le harpon Puis dans un relent de saumure Il s'affale dans l'entrepont Et le pauvre gars Soupire tout bas Je serions bien mieux à mon aise Devant un joli feu d'ajonc A côté de la Paimpolaise Qui m'attend au pays Breton Mais souvent l'Océan qu'il dompte Se réveillant lâche et cruel Et lorsque le soir on se compte Bien des noms manquent à l'appel Et le pauvre gars Fredonne tout bas Pour combattre la flotte anglaise Comme il faut plus d'un moussaillon J'en f'rons deux à ma Paimpolaise En rentrant au pays Breton Puis quand les vagues le désigne L'appelant de sa grosse voix Le brave Islandais se résigne En faisant un signe de croix Et le pauvre gars Quand vient le trépas Serrant la médaille qu'il baise Glisse dans l'Océan sans fond En songeant à la Paimpolaise Qui l'attend au pays Breton. Théodore Botrel |
Théodore BOTREL employé des Chemins de Fer devint célèbre en chantant la Bretagne
Vétu du large pantalon flottant ( bragor braz) il chantait entre autre " La Paimpolaise" composée par Félix Mayol ( 1872-1941.
Pendant la Première Guerre Mondiale, il alla sur le Front chanter " Ma mitrailleuse" sur l'air à la mode de " Ma petite Tonkinoise".
Dans les années 30, lorsque Rina Ketty se lançait dans la chanson, elle interpêté au cabaret " Le lapin à Gill" des textes de Théodore Botrel.
Théodore BOTREL est mort prématurément.
Bien que réformé, il engagea en 1914, il fut blessé mais aussi gazé.
Son décès à Pont Aven survient à lasuite d'une congestion pulmonaire.
Théodore Botrel était d'une santé fragile, puisqu'il avait été réformé des suites d'une pleurésie.
GENEALOGIQUE DE THEODORE BOTREL
Mariages avec une luxembourgeiose et une alsacienne.
Les BRISORGUEIL et les HUET localisés à Lanrelas à la fin du XVIème siècle.
Les MULLER , Meuniers sur quatres générations.
Les WEISS, maréchaux - ferrants.
et d'autres tonneliers de père en fils.
La famille CHARDIN de la région de Vire.
Ernest RENAN
Né à Tréguier le 28 février 1823
Décédé à Paris le 2 octobre 1892
Historien, philosophe et écrivain français
Fils d’un capitaine de vaisseau dans la marine marchande, Ernest Renan se destine d’abord à devenir prêtre, puis se détourne de sa première vocation pour se consacrer à la philologie et à l’histoire des religions.
C'est dans cette maison à pans de bois de la fin du XVIème siècle qu'Ernest RENAN, né en 1823, vécut ses 15 premières années.
Penseur et écrivain, il a revendiqué le droit de libre expression pour la critique historique et religieuse
Son influence fut considérable.
Sa demeure conserve des documents et des souvenirs de l'auteur de " La vie de Jésus" et des " Souvenirs d'enfance et de jeunesse".
Ernest RENAN était fâché avec la Foi, fâché avec la Mort.
Fâché avec Tréguier qui le lui rendit bien.
" Si une rue porte un jour son nom, aucun prêtre n'y mettra les pieds".
Mais la rue Renan commence au seuil de la belle demeure où il est né.
Le philosophe triste est assis pour l'éternité à la porte de la cathédrale où il n'entrait guère !!
SA VIE
« En septembre 1848, il est reçu premier à l’agrégation de philosophie. Âgé seulement de vingt-cinq ans, il entreprend la rédaction de L’Avenir de la science qu’il laissa longtemps inédit sur les conseils d’Augustin Thierry et qui ne paraîtra que quarante ans plus tard en 1890.
Chargé de mission en Italie en 1849 et 1850, il visite Rome, Florence, Padoue et Venise tout en préparant sa thèse de doctorat sur Averroës et l’averroïsme qu’il présente en 1852. Renan se voit alors confier la chaire d’Hébreux au Collège de France. Il a alors 39 ans. Mais, dès son premier cours, il sera révoqué, pour avoir prononcé ces mots jugés sacrilèges : "Jésus, cet homme admirable." »
Archéologue, Ernest Renan assuma, lors de l'expédition française de 1860-1861, la direction de la célèbre mission en Syrie, Syrie où il fouilla sur les sites antiques de Byblos, de Sidon et de Tyr, se posant alors comme le spécialiste incontestable de la Phénicie. Philologue, épris du monde de la Bible, il traduisit en particulier le Livre de Job (1858) et le fameux Cantique des Cantiques (1860).
« Philologue très versé dans les langues sémitiques, après avoir abandonné l'état ecclésiastique, il fut deux fois lauréat de l'Institut; professeur d'hébreu au Collège de France en 1862, il fit paraître en 1863 la Vie de Jésus, qui est son œuvre capitale, et qui souleva d'extraordinaires polémiques ; des quantités incroyables d'attaques ou de défenses de cette œuvre parurent en France et à l'étranger; le pape l'appela "le blasphémateur européen", des manifestations hostiles se produisirent au Collège de France, qui amenèrent la suspension de son cours. Le gouvernement impérial lui offrit comme compensation l'administration de la Bibliothèque nationale qu'il refusa. Son nom fut prononcé pour un fauteuil à l'Académie, mais l'évêque Dupanloup associa le nom d'Ernest Renan et de Taine à celui de Littré qu'il combattait avec passion. Après la guerre de 1870, les idées du monde gouvernemental s'étaient modifiées, Ernest Renan fut réintégré dans sa chaire en 1870 et nommé par l'élection administrateur du Collège de France en 1873 où il fut réélu tous les trois ans. Membre de l'Académie des Inscriptions depuis 1856, il fut élu à l'Académie française le 13 juin 1878 en remplacement de Claude Bernard, et reçu le 3 avril 1879 par Alfred Mézières.
Son discours de réception produisit en Allemagne une vive émotion qu'Ernest Renan dut calmer en publiant une lettre soi-disant adressée à un ami d'Allemagne. La haine du parti religieux contre Renan n'a jamais désarmé ; le maréchal de Mac-Mahon refusa de le nommer officier de la Légion d'honneur; Renan obtint ce grade seulement en 1880… » (extrait de la notice de l’Académie française). Il est mort à Paris en 1892 quelques mois après avoir achevé son Histoire d'Israël.
Voir sa bibliographie sur ce lien : bibliographie
Coup d'oeil sur Tréguier.
ANATOLE LE BRAZ
Anatole Le Braz est né à Saint-Servais (Côtes-d'Armor). Il est interne au lycée de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), établissement qui porte aujourd'hui son nom, alors que son père instituteur exerce sa fonction en différentes écoles de Bretagne. Enfant, il passe ses vacances dans le Trégor, qui a beaucoup inspiré son œuvre.
Il prépare une licence de lettres à Paris et une agrégation de philosophie qu'il ne termine pas pour raisons de santé. Cela ne l'empêche pas d'obtenir en 1886 un poste de professeur de lettres au lycée de Quimper, nomination qui déclenche sa vocation littéraire.
À Quimper avec François-Marie Luzel, il collecte des chansons populaires bretonnes qu'ils publieront sous le titre Soniou. Il réalisera par le suite des enquêtes auprès des paysans et des marins de Bretagne, récoltant chansons, contes et légendes populaires. À la suite de ses travaux, il publie notamment La Légende de la mort, Les Saints bretons d'après la tradition populaire et Au Pays des pardons. C'est lui qui gardera et publiera partiellement les manuscrits de Jean-Marie Déguignet.
En août 1898, il est président de l'Union régionaliste bretonne créée à Morlaix à la suite de fêtes bretonnes. Il rejoint en 1899 l'Association des bleus de Bretagne.
Il passe ensuite maître de conférence puis professeur à la faculté des Lettres de Rennes entre 1901 et 1924. Ses travaux portent sur la Bretagne, le romantisme et sur le théâtre celtique, sujet de sa thèse en 1904. Il est également chargé de mission d'enseignement en Suisse et aux États-Unis.